Lorsque nous sommes dans la tourmente de la vie, le Seigneur est notre sécurité, dans l’adversité Il est un sûr abri au cœur du danger.
« Tu as été un refuge pour le faible, un refuge pour le malheureux dans la détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre la chaleur; car le souffle des tyrans est comme l’ouragan qui frappe une muraille. » (Esaïe 25:4)
Mais le savions-nous, que cette tempête de laquelle nous sommes amenés à nous abriter est non seulement permise par Dieu, mais elle est littéralement “envoyée” par Dieu pour que nous restions attachés à Lui ?
L’histoire du peuple hébreu en témoigne. A chaque fois que le peuple bien aimé de Dieu s’éloignait de Lui, Dieu « permettait » qu’une nation païenne étrangère vienne assaillir les 12 tribus d’Israël. Alors, acculé dans la détresse, Il criait à Dieu et Dieu lui répondait.
“Il m’invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.” (Psaumes 91:15)
“Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai; Avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai.”(Esaïe 65:24)
Ce refuge se dit en hébreu mahasseh ou mahseh מחסה refuge, abri, retraite. Il nous abrite non seulement contre la pluie ou l’orage, contre le danger mais aussi selon ce que dit l’hébreu « contre le mensonge et la fausseté ».
La racine primaire hébraïque hacah חסה indique « se confier », « chercher un refuge », « s’enfuir pour sa protection », « mettre sa confiance en Dieu » et enfin « espérer en Dieu ».
Mais contre quoi devons-nous trouver en Lui, un refuge ?
Contre la tempête zerem (zeh’-rem) זרם pluie, orage, tempête, ouragan, torrents, averse de pluie.
Ce mot vient de zaramזרם une racine primaire du sens de verser, emporter, tomber à verse, inonder, couler, de la puissance de Dieu.
Cette eau vient d’en haut, envoyée depuis le ciel par Dieu Lui-même : en effet, zaram pourrait s’écrire aussi zeh-ram, « celui qui est élevé ».
Les nuages qui renversent la pluie du ciel par torrents sont bien envoyés par l’Eternel. Le Psaume 90 :5 montre encore qui est celui qui emporte, celui qui est élevé. Et qui a été élevé si ce n’est le Messie d’Israël, Yeshoua HaMashiah, le Maître de la création. On trouve le mot ram dans Job 22:12 “Dieu n’est-il pas en haut dans les cieux ? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé (roum même racine que ram) !
« Les nuages versèrent (Zaram) de l’eau par torrents, le tonnerre retentit dans les nues, et tes flèches volèrent de toutes parts. » (Psaumes 77 : 17)
« Tu les emportes (Zaram), semblables à un songe, qui, le matin, passe comme l’herbe » (Psaumes 90 : 5)
Nous avons réellement besoin jour après jour de nous approcher du Dieu Vivant afin qu’il nous donne la pluie du ciel en abondance comme bénédiction et non comme punition pour nous ramener dans le droit chemin. Il est souverain sur le bien comme sur le mal.
Prenons garde de ne pas écouter le Seigneur lorsqu’Il nous envoie des signes de sa Miséricorde de peur qu’Il ne nous dise un jour “Alors ils m’appelleront, et je ne répondrai pas; Ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas.” (Proverbes 1:28)