Boulanger (Jean 6:34)

Yeshoua HaMashiah, le Pain Vivant venu du ciel est devenu un véritable scandale pour ceux qui ne comprenaient pas son langage. « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. »  (Jean 6:51)

Sans la Foi, nous dit la Bible, il est impossible de plaire à Dieu ni de l’adorer car «  … l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24  Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. »  (Jean 4 :23-24)

Il est impossible, pour un incroyant sans la Foi, de comprendre une telle Parole venue du ciel. Pourtant Yeshoua montre que ce pain que le peuple avait mangé dans le désert, c’était une image prophétique de Lui-même, le Vrai Pain qui descendra des siècles plus tard du ciel, incarné dans la chair et qui sera malaxé, pressé comme au pressoir à huile, cuit au four pour finalement être « mangé » et donner ainsi la Vie éternelle ;  « Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. » (Jean 6:31)

« C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. » (Jean 6:58) 

Yeshoua HaMashiah a insisté sur le fait que tous ses disciples devaient non seulement « se nourrir de lui », mais aussi, « être brisés avec lui » – en ne prenant pas seulement part aux mérites de la rançon, mais également en consacrant leur vie à son service. Et il dit même que ceux qui feraient ainsi seront dans le Royaume où ils boiront de nouveau une coupe (de joie) avec lui. Ces pensées devraient enthousiasmer tous ceux qui sont en accord avec leur Seigneur et avec sa Vérité.

Tout comme un vase d’argile reste soumis entre les mains d’un potier, les pâtons de pain sont travaillés par le boulanger puis mis au four pour cuire dans l’épreuve. Il a dit lui-même qu’Il est le PAIN DE VIE et qu’il donnait l’occasion à ses disciples d’être, eux aussi, des pains – sans levain de préférence. Ce Pain de Vie a été préparé avec des grains qui devaient tous être brisés et pilés dans un pilon. D’autre part, le grain ne peut donner vie que s’il meurt.

Dans l’hébreu, la racine hébraïque du mot « boulanger » afah (alef-Pé-Hé) hpa révèle plusieurs curiosités : notre Dieu Puissant (Alef : Bœuf), le Dieu Vivant Maître (Genèse 14 :19) et Seigneur Yeshoua, notre Conseiller (Isaïe 9 :5)  le Fils de Dieu, l’époux (Isaïe 54 :5) de la Kehila (« kehila » – « assemblée » mot dont on retrouvera l’origine dans le mishkan), le Prince de la paix (Isaïe 9 :5)  – Sar shalom, le Premier de la nouvelle création (Isaïe 44 :6) (valeur numérique de ALEF =1). Ce boulanger crée son œuvre par sa Parole (Psaumes 119). De sa Bouche (Deutéronome 8 :3) sortent des sentences inspirées et il est la Face de Dieu. Ce boulanger est non seulement Celui vers lequel nous tournons les yeux vers les montagnes élevées Psaumes 121 :1 d’où nous viendra le secours (le Fils de Dieu), il a aussi été une personne humaine (le Fils de l’homme) élevée sur une croix Jean3 :14. qui a été non seulement comme un olivier mené au pressoir à huile à Gat Samani afin d’être pressé, comprimé jusqu’à sa dernière goutte d’eau de son corps et sa dernière goutte de sang donnée pour notre salut. Il a été aussi placé dans le four d’une épreuve terrible pour être un pain cuit. Le boulanger divin cumule donc deux fonctions : celle de boulanger qui fabrique les pains et celle de pain qui s’est donné lui-même pour être cuit et puis être consommé, c’est ce qu’indique une des traductions du terme hébreu afah = « être cuit »

Lire notre cahier d’étude « le boulanger divin »

Jean 6:34  « Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain. »

Lorsque nous mangeons du pain tous les matins, pensons à notre Sauveur et Seigneur et, si nous nous réunissons dans la kehila pour rompre le pain, nous annonçons sa mort et sa résurrection jusqu’à son prochain retour.

1 Corinthiens 11:23, 26  « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain »

« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne »

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