Yeshoua

Yeshoua HaMashiah que les nations appellent « Jésus-Christ », est-il ou n’est-il pas le Messie d’Israël ? Est-il ou n’est-il pas le Fils de Dieu ? Est-Il ou n’est-Il pas Dieu Vivant, incarné en chair ? Une réponse parmi des centaines peut être sondée dans les Ecritures hébraïques.

Le « code de la Bible » révèle lui aussi à de nombreux endroits la présence du Nom de Yeshoua à commencer par le livre de la Genèse à partir du Chapitre 1 au Verset 5 en partant de la lettre Yod : en comptant toutes les 172 lettres on trouve écrit le Nom de Yeshoua !

Ce Nom se trouve aussi codé dans Esaïe 53 :8-10 : » Lire la suite

Le Alef et le Tav

את « Je suis le « Alef et le Tav », dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. (Apocalypse 1:8)

« Et il me dit: C’est fait! Je suis le « Alef et le Tav, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. » (Apocalypse 21:6)

« Je suis « Alef et le Tav », le premier et le dernier, le commencement et la fin. » (Apocalypse 22:13)

Frédéric Mans du Studium Biblicum Fransicanum de Jérusalem écrivait “La juxtaposition de la première et de la dernière lettre de l’alphabet ne se retrouve pas dans le premier Testament. Les spéculations hellénistiques sur la symbolique des lettres sont connues. Le judaïsme rabbinique les reprend. Il parlera de la Tora d’aleph à taw pour exprimer toute la Tora. Lorsque Yhwh est identifié avec la vérité (emet) le Midrash Genèse Rabbah explique que la vérité de Dieu consiste à connaître le début symbolisé par la première lettre aleph, le milieu symbolisé par la lettre centrale de l’alphabet, mem, et par la fin de toutes choses symbolisée par la dernière lettre de l’alphabet, tav. » Lire la suite

L’agneau qui a été immolé

Apocalypse 13:8 – L’Agneau qui a été immolé

Un peu avant la sortie d’Egypte, Moïse ordonna à tout le peuple de badigeonner les linteaux et montants des portes d’entrée avec du sang d’un agneau immolé. Le but était que les premiers nés des familles, qu’elles soient juives ou égyptiennes, soient préservés de l’ange de la mort Dieu ne voulant pas la mort du pécheur mais qu’il se repente. Pour ce faire, afin d’avoir la vie sauve, il fallait faire mourir un agneau pur et sans tâche, prendre de son sang avec un bouquet d’hysope et l’appliquer simplement comme signe.

Il ne fallait pas trop réfléchir à ses origines, à sa culture, à ses traditions : il fallait faire vite, sans hésiter, le temps était compter et, pas question non plus de manger l’agneau à son aise, bien installé. Non il fallait le manger “à la hâte”.

 

Un scandale

L’ange de la mort passait outre. Certainement, on devait entendre dans toute l’Egypte “scandale, scandale” car cet acte était pour les égyptiens un acte scandaleux et choquant, un acte stupide et fou.  Image du salut (en hébreu “yeshoua”), l’agneau pascal est le symbole de Celui en qui Dieu veut que nous mettions notre confiance : Yeshoua HaMashiah Celui que les non juifs appellent “Jésus-Christ”, le Sauveur du monde.

 

“Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils afin que quiconque croit en Lui, ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3:16).

Grâce à Dieu, notre salut éternel dépendait non de nos bonnes actions mais du sacrifice du Fils de Dieu que la Bible appelle l'”Agneau de Dieu”, notre Rédempteur Yeshoua le Messie et de sa grande miséricorde qui dure à toujours.  Pour rappel, les familles juives n’avaient qu’à poser du sang sur l’entrée de leur maison. L’ange de la mort ne venait pas vérifier à l’intérieur des maisons si les familles avaient obéi à une loi ou à un commandement ou si les couples étaient en dispute, ou si la cuisine était sale ou si l’homme avait péché contre Dieu ou contre sa femme. Dayenou ! Le sang suffisait amplement ! Scandale pour ceux qui croient pouvoir se sauver par leurs propres efforts, folie pour les égyptiens athées, scandale pour ceux qui n’ont pas la foi et folie pour ceux qui pratiquent l’ésotérisme et la divination.

Mais qu’est-ce qui a fait que ce sacrifice de l’agneau de substitution a eu un tel effet dévastateur sur toute la puissance du péché et de la mort ? La mort aurait-elle quand même un ennemi encore plus puissant qu’elle ? Une telle chose existe-t-elle vraiment ? La mort de Yeshoua sur la croix, et le fait qu’il ait subi cette mort volontairement, est ce qu’il y a, dans toutes les religions, de plus choquant : « scandale pour les Juifs, et folie pour les païens », elle l’est aussi pour les musulmans, et on sait que les premiers chrétiens en avaient souvent honte, parce que le supplice de la croix étaient le plus terrible et le plus infamant pour l’époque.

Pourtant, cet acte de Yeshoua est le plus riche de signification.

Le miracle de Jonas, un bouc émissaire

Préfiguration de ce sacrifice, Jonas est à bord d’un bateau pendant une tempête. L’équipage le choisit comme bouc émissaire et veut le sacrifier en le jetant à l’eau pour faire cesser la tempête. Jonas accepte d’être tué pour sauver les autres, ce qui préfigure le sacrifice du Messie. Et ça a fonctionné puisqu’il est avalé par un très grand poisson. Après 3 jours et 3 nuits, il sort de son ventre, préfigurant ainsi la résurrection des 3 jours et des 3 nuits au tombeau de Golgotha qui veut dire soit-dit en passant “rouler les péchés de la racine gulgolet, guilgal.

Quelques temps avant ça, marchant sur l’eau, Yeshoua HaMashiah a utilisé le thème de Jonas pour annoncer comme “unique miracle” sa mort et sa résurrection. Par le fait de marcher sur l’eau, il prouve qu’il marche sur la mort. C’est autant d’images bibliques qui nous rassurent sur la capacité de Dieu de nous sauver entièrement sans l’ombre d’une erreur qui pourrait être fatale si l’on n’y croyait pas.

Mais pour tout cela qu’il y a un prix élevé à payer. Yeshoua doit prendre sur Lui toute la malédiction du péché et être “immolé” comme bouc émissaire.

Selon Wikipédia, une immolation (du latin immolare « offrir un sacrifice ») est un sacrifice généralement religieux, ou holocauste. Par extension, « immolation » est devenu synonyme de « tuerie » ou « massacre » de victimes sans défense, par le feu. Contrairement aux idées reçues, l’immolation peut avoir lieu par l’eau, le feu, la terre, le bois, le fer ou tout autre moyen. Le moyen le plus fréquent étant le feu, on attribue injustement l’action d’immoler au feu, alors qu’il faudrait préciser le moyen utilisé (par exemple « immolé par l’eau », « immolé par le feu »).

L’on sait que Dieu est particulièrement sensible à ce qu’on fait de mal aux enfants. L’évangile dit qu’il vaut mieux lier autour du cou du méchant qui scandalise l’un de ces petits, une meule de moulin puis de le jeter dans la mer pour le noyer. La meule sert à moudre le blé de la moisson. Cette meule représente donc le jugement éternel où la moisson est finie et où il n’y a plus de salut possible.

Afin de sauver ceux qui ne peuvent pas être sauvés, c’est-à-dire toute la race humaine, Dieu “immole” Lui-même son propre Fils.

Le sacrifice shahat שחט

Pour l’Eternel, le Dieu trois fois Kadosh, la signification du sacrifice n’était pas la soif de sang avec la privation et le dépouillement mais au contraire le besoin d’honorer son Créateur en étant le plus  généreux possible pour obtenir la grâce et le pardon.

L’épisode du sacrifice d’Isaac était une mise en scène pédagogique pour faire comprendre à Abraham que son Dieu n’est pas un de ces dieux jaloux à qui l’on offre un enfant en pâture mais un Dieu « différent de tous les autres », indescriptible, invisible et unique, un Dieu d’amour qui, plutôt que de réclamer la vie comme le font les autres religions, l’offre lui-même.

Dieu ne voulait pas qu’on lui offre une vie ; Il voulait l’offrir Lui-même !

L’action d’immoler est reprise de 2 manières différentes dans la Bible : shahat, zabah

Dans ces mots, l’on peut déjà signaler la présence au milieu ou à la fin, de la lettre het qui nous rappelle la “barrière” du péché.  Le prophète Ezékiel accuse les païens au chapitre 23:39 d’immoler des enfants “Elles ont immolé (shahat שחט )leurs enfants à leurs idoles, et elles sont allées le même jour dans mon sanctuaire, pour le profaner. C’est là ce qu’elles ont fait dans ma maison.”

C’est une véritable abomination quand  on y pense, celle d’immoler des enfants innocents. Mais pour Dieu c’est encore plus important d’immoler son propre enfant, son Fils Unique, le “Saint de Dieu”, le Saint, Béni soit son Nom par amour pour tous les enfants et tous les hommes.

“Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.” (Apocalypse 13:8)

La racine primaire shahat שחט signifie abattre, battreégorger, tuer, immoler, offrir, meurtrier, crime. La forme intensive (Qal) précise “abattre, égorger une bête pour la nourriture ou pour un sacrifice, une personne pour un sacrifice humain.

shahat שחט est aussi une pièce d’orfèvrerie peut aussi être battue, martelée (de sicles). Shahat est utilisé dans beaucoup de passages où un bouc, un taureau ou un bélier sont immolés à la place d’Isaac, de Joseph, où des animaux ou des ennemis étaient égorgés. Shahat signifie aussi crime : dans Osée 5:2 “Par leurs sacrifices, les infidèles s’enfoncent dans le crime [shachat], Mais j’aurai des châtiments pour eux tous.”

Le péché a conduit toutes les générations à la mort éternelle. Pour vaincre ce péché et cette mort, il fallait que le sacrifice du Messie soit assimilé à des massacres des plus choquants, des plus vicieux et des plus honteux, ceux d’enfants offerts à des idoles, massacre destiné d’autant plus à profaner le Temple de Dieu. La vengeance divine contre de telles abominations est si terrible que rien ne peut la calmer si ce n’est le Don parfait du Fils de Dieu.

shehiytah שחיטה

2 Chroniques 30:17  “Comme il y avait dans l’assemblée beaucoup de gens qui ne s’étaient pas sanctifiés, les Lévites se chargèrent d’immoler (shechiytah שחיטה ) les victimes de la Pâque pour tous ceux qui n’étaient pas purs, afin de les consacrer à l’Eternel.”

shechiytah שחיטה (qui vient de la même racine shahat) signifie se charger d’immoler, abattage, meurtre, tuerie. Ici le terme utilisé shehita ou she’hita désigne l’abattage rituel des animaux, mammifères et oiseaux, selon la manière prescrite par la loi juive sur base de la Torah. L’acte est réalisé en passant un couteau très effilé par la gorge de l’animal et en expulsant le sang. Le passage exprime la nécessité d’un sacrifice de purification avant le grand sacrifice de l’agneau de Pessah. Pour Dieu, on doit venir se présenter pur et sans tache à Pessah. La fête est solennelle tout comme le seder et le kidoush messianique où l’on partage le vin et le pain sans levain.

zabah  זבח

zabah  זבח est une racine primaire qui signifie tout simplement sacrifice avec d’autres synonymes sacrifier, offrir en sacrifice, immoler, faire, tuer, présenter.  Ici on ne tue pas pour faire du mal mais pour sacrifier à Dieu : tuer, sacrifier, abattre pour le sacrifice (abattre pour la nourriture), abattre dans le jugement divin. L’acte est tranchant sans compromission. La première lettre zaiyn symbolise la hache,

Exode 24:5  “Il envoya des jeunes hommes, enfants d’Israël, pour offrir à l’Eternel des holocaustes, et immoler (zabah  זבח) des taureaux en sacrifices d’actions de grâces.”