Agneau sans défaut et sans tâche

Les ovins, une merveille de la création divine

Formés dans l’argile, créés à l’image de Dieu, les hommes ont leur image propre dans la nature. Cette image est d’autant plus prophétique que du milieu de ces brebis, sortira un Agneau parfait, pur sans tache ni défaut.

Tous les agneaux, tous les brebis et moutons ne sont pas sans défaut et sans tâches. Le mouton (Ovis aries) est un mammifère domestique herbivore de la famille des bovidés, de la sous-famille des Caprinés et du genre Ovis. L’animal jeune est l’agneau (féminin : agnelle), la femelle est la brebis et le mâle est le bélier. Les caractéristiques innés de ces animaux sont grands.

Si la Bible compare les êtres humains à des brebis, il est presque certain que Dieu a créé les brebis comme  elles sont dans un but précis : celui d’enseigner son peuple. “Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes ; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l’Éternel” (Ezéchiel 34:31)

Extraits de http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouton les moutons nous enseignent merveilleusement. La bible parle d’un agneau sans défaut parce que nous sommes tous des brebis aux yeux de Dieu : “Un Agneau sans défaut et sans tâche” (1 Pierre 1:19). Le Seigneur est venu parmi les siens en acceptant d’être “incarné” dans la chair comme nous tous, pour nous sauver, pour être une brebis destiné à la boucherie, pour nos péchés.

Un travail invisible : celui de la Parole de Dieu en nous

Les moutons sont des mammifères exclusivement herbivores. Ils ne se nourrissent pas de chair d’autrui. Lorsque les moutons paissent, la végétation est mâchée pour former une masse appelée bol, qui, une fois avalé, passe ensuite dans la première chambre: le rumen ; c’est là où fermente le bol par le biais d’une relation de symbiose avec les bactéries, les protozoaires et les levures de la flore intestinale. Le bolus est périodiquement régurgité dans la bouche pour être à nouveau mastiqué et imprégné de salive. Cette régurgitation est une adaptation permettant de faire paître les ruminants plus rapidement dans la matinée, puis de finir de mâcher et digérer leurs aliments plus tard dans la journée. Cela est bénéfique pour les moutons qui doivent paître tête baissée et sont à ce moment-là plus vulnérables aux prédateurs. Les troupeaux alternent plusieurs fois dans la journée ce cycle de préhension de nourriture, et période de digestion. À ce moment, les animaux se regroupent et se couchent pour ruminer. On parle de dépaissance, par opposition au pâturage. Le berger avisé multipliera le nombre de cycles quotidiens, pour améliorer l’efficacité du pâturage.

L’Eau pure de la Vie éternelle

Évidemment, les moutons ont besoin d’une source permanente d’eau potable à leur disposition. La quantité d’eau nécessaire pour les moutons varie avec la saison et le type et la qualité des aliments consommés. Lorsque les moutons se nourrissent de grandes quantités d’herbes fraîches et en saison humide (notamment avec la rosée matinale, les moutons se nourrissant beaucoup dès l’aube), ils ont moins besoin d’eau. Lorsque les moutons sont parqués ou mangent de grandes quantités de foin sec, ils ont besoin de plus d’eau. Les moutons ont besoin d’eau propre, et peuvent refuser de boire de l’eau qui est couverte d’écumes ou d’algues.

Le discernement et la lumière de la vie : près des yeux

La bonne audition des moutons peut être comparée à l’ouverture spirituelle : le discernement. Parmi les nombreuses caractéristiques des moutons ou brebis, notons qu’ils ont une bonne audition et sont sensibles aux bruits artificiels. Ils ont des pupilles horizontales leur permettant une excellente vision périphérique. Avec un champ visuel de 270 ° à 320 ° environ, les moutons peuvent voir derrière eux sans avoir à tourner la tête. Toutefois, les moutons ont une mauvaise perception de la profondeur de champ; des ombres ou des creux dans le sol peuvent leur faire peur. En général, les moutons ont tendance à fuir l’obscurité et aller dans des endroits bien éclairés. Les moutons ont également un excellent odorat et, comme toutes les espèces de leur genre, ont des glandes odorantes juste en face des yeux et entre les doigts. Le rôle de ces glandes n’est pas connu avec précision; celles sur la tête semblent avoir un rôle d’attirance sexuelle; les glandes interdigitales peuvent également avoir un rôle dans la reproduction mais pourraient avoir d’autres utilités, telles que l’excrétion d’un ou de déchets ou servir de marqueur odorant pour aider les brebis perdues à retrouver leur troupeau. Animal prophétique ? Certainement à voir comment il est fait.

Le salut vient des juifs

Notre Sauveur s’est fait chair et il a habité parmi nous, plein de grâce. Il est sorti du peuple juif, d’un peuple prophétique dont le langage est prophétique.

“Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.” (Exode 12:5)

Agneau se dit en hébreu seh שה ou שי vient probablement de sha’ah שאה à travers l’idée d’être emmené pour paître “agneau, menu bétail, brebis”. Cette racine sha’ah שאה est primaire et signifie réduire en ruines, dévaster, ravager, gronder (les eaux), faire du tapage. L’agneau n’est considéré dans le langage hébraïque que comme faisant partie d’un groupe : “élément d’un troupeau collectif”. Un agneau ne cherche pas à être seul. Lorsqu’il est seul ou lorsqu’il quitte le troupeau, alors il est en danger de mort. Les bêtes sauvages ne s’avisent jamais à attaquer un troupeau de brebis qui est regroupé, non seulement parce que les moutons (ou béliers) ont des cornes et se défendent mais aussi parce qu’il y a des chiens de garde et surtout le berger veille. Le loup attend qu’une brebis s’éloigne du troupeau alors il l’attaque. Les moutons deviennent très stressés lorsqu’ils sont séparés du reste de leur troupeau. Pour les ovins, le principal mécanisme de défense est tout simplement la fuite lorsqu’ils estiment qu’un danger a franchi leur distance de sécurité. Ensuite, s’ils se sentent acculés, ils peuvent charger ou ruer. Cela est particulièrement vrai pour les brebis avec des agneaux nouveau-nés.

La communauté juive messianique

Les moutons souffrent d’une réputation bien éloignée de la vérité. Au sein du peuple ovin, pourtant, on joue, on s’aime et on se souvient (suivre sur le lien ci-contre).

On remarque de plus en plus souvent que des églises locales sont des troupeaux qui suivent le Berger, leur Maître Yeshoua tout en méprisant l’autorité instaurée par Dieu : les pasteurs. Ces croyants feraient bien d’analyser comment fonctionne la création de Dieu. Il faut savoir en effet que dans un troupeau, les moutons ont tendance à suivre un meneur qui, le plus souvent, est tout simplement la première brebis à se déplacer. Les moutons établissent une hiérarchie physique avec des animaux à position dominante dans le groupe. Les animaux dominants ont tendance à être plus agressifs envers les autres et se nourrissent habituellement en premier dans les mangeoires. La taille des cornes, surtout pour les béliers, est un facteur important dans la hiérarchie du troupeau. Les béliers avec des cornes de tailles différentes semblent moins enclins à lutter entre eux pour établir une hiérarchie que les béliers avec des cornes de même taille. Une communauté sans pasteur est une communauté qui n’est pas dans la “nature” des choses. Mais il est évident que dans tout groupe, il y a un ou plusieurs meneurs qui ont des cornes plus imposantes, symbole évident de puissance spirituelle plus importante. Sans toutefois les approuver, les “rivalités” entre pasteurs sont choses naturelles, elles se retrouvent dans la nature.

L’intelligence contre l’ennemi

La maturité spirituelle se voit non seulement dans l’enfantement (un bon arbre produit de bons fruits, des âmes sauvées et des disciples) mais aussi dans le comportement face aux monde céleste. Comme les autres espèces pourchassées, les moutons ont tendance à masquer les signes de leur maladie, afin d’éviter d’être la cible de prédateurs. Cet enseignement fabuleux devraient en instruire plus d’un parmi les croyants qui se plaignent trop souvent de leurs bobos ou en accusant à tort le diable – qui ne demande pas mieux. A l’écoute de leurs plaintes, non seulement l’ennemi de nos âmes se réjouit mais pire encore, il se glorifie d’après la confession de nos lèvres ! Si nous voulons glorifier notre Dieu, nous avons à nous instruire de ces animaux merveilleux qui préfèrent se taire afin de ne pas être une cible facile !

Yeshoua, le Rocher de notre salut

Dans toute la famille des ces ovins, parmi toutes les brebis, parmi les béliers, moutons, seul l’agneau pur et sans défaut a comme caractères l’intégrité et la perfection, propriétés de Yeshoua qui est “vrai“, entier“, “complet” avec un sens moral. Tamiym  תמים intègre, sans défaut, entière, sans tache, entièrement, parfaite, presque tout, avec intégrité, la vérité, droit, sans reproche, innocent, sincère.

L’origine racine du mot est tamam תמם  être épuisé, être écoulé, s’épuiser, accomplissement, tomber, expier, disparaître, anéantissement, complètement (achevé), arriver à son terme, achever, entière exécution, destruction, terminer, droiture, dépérir, amasser, éternelles, conçu, finir.

Dans la boucherie, l’agneau est connu pour se laisser faire lorsqu’il sera égorgé. Il se laisse faire sans broncher.

Ce que certains ovins de montagnes nous apportent est très symbolique pour notre salut : ils gambadent de rocher en rocher, ils sautent sur des pentes escarpées. Ils sont solidement attachés à leur Rocher. (…à suivre)

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