Le Baume de Galaad
Le Baume de Galaad : un préparatif pour les noces de l’Agneau
Article paru dans le Périodique de Beth Yeshoua “Le Messager de l’alliance messianique au peuple d’Israël”
Le médecin divin nous offre un baume médicinal qui a cette faculté de guérir notre corps, notre âme et notre esprit et aussi nous préparer pour la fin des temps : ce baume médicinal est appelé le « baume de Galaad ». Dans le passage suivant du prophète Jérémie, un gémissement sort comme une plainte de la bouche de l’Eternel. Cette plainte qui est d’avantage celle du coeur de Dieu que celle du coeur de Jérémie, a pour objet les enfants d’Israël.
« 21 Je suis brisé par la douleur de la fille de mon peuple, Je suis dans la tristesse, l’épouvante me saisit. 22 N’y a-t-il point de baume en Galaad? N’y a-til point de médecin? Pourquoi donc la guérison de la fille de mon peuple ne s’opère-t-elle pas?(Jérémie 8:22)
Les temps sont courts. Les préparatifs sont en cours. La Porte des Cieux est prête de s’ouvrir. Le son du dernier shofar de l’archange (1 Corinthiens 15:52) va bientôt retentir et rassembler ceux que l’Eternel aura choisis
(Matthieu 24:31). Les morts dans le Messie ressusciteront et nous qui serons restés pour son avènement, nous serons enlevés après eux dans les nuées pour être toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4:16).
« Yeshoua répondit: Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Marc 14:62)
L’annonce de ces événements prophétisés auparavant par les prophètes, unique dans l’histoire de l’éternité, est là pour nous inviter à prendre garde, à veiller et à prier pour ne pas tomber dans la tentation et la séduction du monde.
Véritable plante de guérison, de son nom commun,le Baume de Galaad, ou encore Baume de Gilead, le cedronelle – ou Cedronella Triphylla canariensis possède un Feuillage vert pâle, semi persistant, fortement aromatique (senteur: baume camphré). Les fleurs sont roses en été. Son nom botanique Cedronella canariensis est en rapport avec son odeur de cèdre. Le nom «baume de Galaad» vient de la bible (Galaad est une ville en Egypte) alors qu’il ne s’agit pas de cette plante mais d’un arbre gommier. Son feuillage de 3 folioles est caractéristique. La feuille froissée est très aromatique rappelant l’essence de térébenthine, le camphre et celle du «baume du tigre».
En médecine on en extrait une huile essentielle pour son activité anti-microbienne qui traite le système respiratoire. Celui-ci représente bien évidemment notre respiration de croyant : la prière et l’Esprit-Saint en nous. Elle a aussi un effet hypoglycémique et régulateur de la tension artérielle, c’est-à-dire le sang qui nous a sauvé et coule dans nos veines. Elle traite aussi l’eczéma et les peaux sèches qui représentent la lèpre et donc le péché proprement dit. Sa taille avoisinne 1,50 mètres. Elle est annuelle car gélive mais en serre, elle est persistante et vit des années.
Le baume de Galaad est un onguent qui est destiné à guérir les plaies de notre âme. Le Seigneur Yeshoua désire relever notre tête afin de présenter à son Père, Véritable plante de guérison, de son nom commun, le Baume de Galaad, ou encore Baume de Gilead, le cedronelle – ou Cedronella Triphylla canariensis possède un Feuillage vert pâle, semi persistant, fortement aromatique senteur: baume camphré). Les fleurs sont roses en été. Son nom botanique Cedronella canariensis est en rapport avec son odeur de cèdre.
Le nom «baume de Galaad» vient de la bible (Galaad est une ville en Egypte) alors qu’il ne s’agit pas de cette plante mais d’un arbre gommier. Son feuillage de 3 folioles est caractéristique. La feuille froissée est très aromatique rappelant l’essence de térébenthine, le camphre et celle du «baume du tigre».
En médecine on en extrait une huile essentielle pour son activité anti-microbienne qui traite le système respiratoire. Celui-ci représente bien évidemment notre respiration de croyant : la prière et l’Esprit-Saint en nous. Elle a aussi un effet hypoglycémique et régulateur de la tension artérielle, c’est-à-dire le sang qui nous a sauvé et coule dans nos veines. Elle traite aussi l’eczéma et les peaux sèches qui représentent la lèpre et donc le péché proprement dit. Sa taille avoisinne 1,50 mètres. Elle est annuelle car gélive mais en serre, elle est persistante et vit des années.
Le Seigneur Yeshoua relève notre tête
Le Seigneur Yeshoua désire relever notre tête afin de présenter à son Père, une épouse sans tache et sans ride : « Mais toi, ô Eternel ! Tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête » (Psaume 3:3).
Pour « relever » notre tête, un mot est utilisé «roum» Mwr dont la racine primaire apporte quelques précisions supplémentaires au simple fait de relever une tête. D’abord le verbe signifi e au départ « se lever ou être élevé, être exalté , élever, (Qal) être haut, être placé en haut. Ici la forme grammaticale (Hifi l) utilisée parle d’ériger, de dresser, d’exalter, d’élever et de présenter, de contribuer, d’offrir.
Quand le mot épaule est évoqué on pense tout de suite à Yeshoua qui est le bras droit de l’Eternel.
Avec le fait de prélever, d’offrir, de donner c’est nous qui sommes une offrande pour notre Dieu, une offrande présentée comme une dîme prélevée comme offrande pour Dieu. Nous pouvons voir dans le verbe enlever une allusion à l’enlèvement où nous sommes retirés de la terre.
« Relever la tête » nous parle aussi de hauteur, de puissance. Lorsque Yeshoua nous promet de nous relever la tête, Il prépare une offrande pour son Père, et nous sommes cette offrande vivante. « 15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. 16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Mashiah ressusciteront premièrement. 17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17)
Sur cette terre, tout est prêt à subir les fl éaux divins, les coupes des jugements de Dieu ? La peur s’installe chez les hommes qui n’ont pas la foi.
Hanouccah et les 10 vierges
Hanouccah et la parabole des 10 vierges ont des simillitudes extraordinaires en ce qui concerne l’huile des lampes.
« 1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. 2 Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages. 3 Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles; 4 mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans des vases. 5 Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. 6 Au milieu de la nuit, on cria: Voici l’époux, allez à sa rencontre! 7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. 8 Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. 9 Les sages répondirent: Non; il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez en pour vous. 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 11 Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. 12 Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. 13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.» (Matthieu 25:1-13)
Beaucoup d’encre a coulé au sujet de ces dix vierges : qui sont-elles et que signifi e cette huile dans les lampes ? Dans la parabole, les 5 vierges folles n’ont plus assez d’huile et les vierges sages leur conseillent d’aller en acheter chez ceux qui en vendent. Alors qu’elles partent en acheter, l’Epoux divin, le Messie Yeshoua revient à l’improviste.
En tant qu’enfants de Dieu nés de nouveau et sauvés par le sang de Yeshoua, nous avons reçu l’Esprit Saint mais le péché nous environne si facilement : «1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » (Hébreux 12:1-2)
Il nous arrive donc souvent d’être « en manque » d’Esprit Saint. La Bible nous conseille d’aller alors en demander gratuitement au Seigneur : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Luc 11:13)
Nul besoin de préciser ici que l’Esprit Saint est gratuit et il n’y a pas lieu d’aller chez un marchand pour en acheter ! L’Esprit de Dieu n’est pas un produit commercial que l’on peut obtenir en payant en retour sa valeur marchande. Yeshoua nous a clairement dit que nous pouvions nous adresser à Lui pour qu’Il nous Le donne si nous le Lui demandions.
L’huile représente bien sûr l’Esprit Saint.
Certainement, il représente aussi quelque chose que l’on ne peut ni acheter ni vendre, quelque chose de personnel grâce à quoi Dieu nous admettra dans son Royaume, quelque chose que l’on ne peut pas demander à autrui.
Mais quelle est donc cette chose qui ne peut être ni demandée, ni partagée ?
La foi
Un des tout premiers modèles bibliques de la foi est Abraham : « Abraham eut confiance en l’Eternel qui le lui imputa à justice » (Genèse 15:6).
Abram eut «confiance» : emouna Nma en hébreu croire, confi ance, éprouver, fidèle, foi, longue durée, stable, opiniâtre. La foi est un test d’épreuve et de stabilité (de maturité), un acte opiniâtre personnel de confi ance et de fidélité envers Dieu que la croyance aveugle dans de la religion ne pourra jamais surpasser.
Avec le don de l’Esprit Saint vient toujours le don de la foi. Lorsque Dieu touche le coeur d’un homme, Il lui donne la foi. C’est un cadeau unique qu’il est impossible de partager avec d’autres.
La foi est personnelle et unique. Elle est une ferme assurance des choses que l’on espère et une démonstration de celles que l’on ne voit pas. Etant une assurance personnelle, elle ne peut donc en aucune façon être communiquée par un croyant à un autre croyant. C’est tout-à-fait impossible.
Il y a une différence entre le fait de croire «noir sur blanc», étayé par la véracité des Ecritures et « avoir la foi ». La foi est un don de Dieu.
L’Esprit Saint par contre, Yeshoua nous a permis de le demander encore et encore si on en manquait. L’apôtre Paul disait même d’aspirer à l’Esprit Saint et à ses dons. Nul part dans la Bible il ne nous est dit que le Saint Esprit sera fermé à toute demande de cette sorte. Par contre c’est par notre foi que l’Esprit de Dieu peut agir en nous, nous sanctifier, nous révéler Yeshoua. Il voudrait agir en nous
de toutes ses forces mais c’est notre foi agissante qui lui ouvre la porte.
Nul part dans la Bible vous ne trouverez le fait de «demander» la foi. Par contre on doit rechercher l’Esprit Saint et ses dons qui procèdent de la foi qui est un don gratuit de Dieu.
Le manque de foi est considéré dans la Bible comme un péché : «Malgré tout cela, ils péchèrent encore et ne mirent pas leur foi dans ses actes étonnants.» (Psaumes 78:32)
– On a la foi ou on n’a pas la foi. «Ayez foi en Dieu» (Marc 11:22)
– On peut demander à Dieu d’augmenter notre foi « Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente nous la foi » (Luc 17:5)
– Si on a la foi mais que, comme tout homme sur cette terre on a des doutes, on peut demander de l’aide comme ce père de famille qui croyait en Yeshoua mais qui avait malgré tout des doutes : « Aussitôt le père de l’enfant s’écria: Je crois! viens au secours de mon incrédulité! » (Marc 9:24)
Si l’huile des 10 vierges contient effectivement l’Esprit Saint comme on l’a toujours cru, elle contient aussi et surtout la foi. Nul besoin de préciser que cette foi ne s’achète pas comme un produit quelconque. Cette foi se nourrit par la lecture de la Parole, les prières, les études bibliques, la communion fraternelle et surtout par la relation quotidienne avec notre Seigneur. « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Messie » (Romains 10:17) et elle met parfois du temps pour remplir en abondance nos lampes. Dans la parabole, le temps qu’il fallait pour les vierges folles de faire à nouveau grandir la foi était insuffi sant pour le retour lorsque le Messie reviendrait à l’improviste. Lorsque Yeshoua reviendra, c’est à ce moment précis qu’Il verra notre état spirituel.
Aucun changement ne sera alors plus possible : le Seigneur lira en nous l’état de notre âme au moment précis où il viendra : soit notre foi sera ouverte au Seigneur soit elle sera endurcie.
Les lampes s’éteignent (Matthieu 25:8) – La foi diminue (Luc 18:8)
Parmi les dix vierges, cinq d’entre elles toutes paniquées sont consternées de ce que leur lampe s’éteint : « 8 Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent ».
Les lampes qui s’éteignent c’est la foi qui diminue : le Seigneur Lui-même avait prévenu ses disciples par un ultimatum sous forme de question « … Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18:8b).
La lumière des deux alliances
« Ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier ». (Psaume 119:105)
Une autre signification de l’huile dans les lampes peut aussi être la suivante : nous voyons en lisant la parabole que les vierges prennent leurs lampes avant de partir à la rencontre de l’époux. On peut se demander pourquoi elles prennent soin de prendre leurs lampes ? Probablement parce qu’elles savent que la route sera longue et qu’à un moment dans leur marche lorsque le soleil déclinera, elles auront besoin de s’éclairer pour pouvoir continuer d’avancer ; ou bien, il est déjà une certaine heure et elles savent que le soir ne va pas tarder à tomber et donc elles prennent leurs lampes pour ne pas être surprises par l’obscurité lorsqu’elle viendra d’autant plus qu’elle tombe très vite en Israël. Dans un sens ou dans l’autre, leurs lampes seront plus que nécessaires pour continuer leur progression. Examinons que nous dit la Parole de Dieu à propos de la lampe ? Le verset 105 du Psaume 119 nous dit : « Ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier ». Ces lampes peuvent donc être la Parole de Dieu toute entière, Ancienne et Nouvelle Alliance et pas uniquement une seule des deux parties, telle qu’elle a été scindée. Pour entrer dans le Royaume de Dieu où seront célébrées les Noces de l’Agneau il faudra être très au clair et en ordre avec la Parole de Dieu, la Bible dans son entièreté.
La Parole de Dieu se compose de l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. J’aimerais ici ouvrir une parenthèse : le terme alliance convient beaucoup mieux que le terme testament. Dieu n’a jamais fait de testament mais Il a conclu plusieurs
alliances avec son peuple et avec les gens de toutes nations. Toutes les alliances ont une importance certaine mais la plus importante à mes yeux est la Nouvelle Alliance qu’Il a conclue avec l’humanité toute entière en commençant par le peuple juif, Jérémie 31 :31. Il dit que c’est une alliance nouvelle, pas comme celle qu’Il a conclue auparavant. Elle est différente car c’est la seule alliance conclue par le sang de son fi ls, Yeshoua, le Messie et Sauveur de l’humanité. Les Alliances étaient toutes scellées par du sang, celui des animaux, c’était une condition sine qua non pour que l’alliance soit valide mais l’alliance que Dieu fera pour le salut des hommes, Il la fera par
le sang de son propre fi ls, son unique, cela nous montre la supériorité de cette alliance. Fermons la parenthèse et reprenons.
La Parole de Dieu est une lampe à nos pieds ! La lampe de la parabole, qui éclairera jusqu’au bout, est « une » mais se compose d’un réservoir plein et d’une réserve, tout comme la Parole de Dieu est « une » mais se compose de deux parties. Pour marcher sur un sentier bien éclairé et voir où nous mettons les pieds, il nous faut une lampe avec sa réserve d’huile sinon lorsque celle-ci viendra à manquer, nous n’y verrons plus rien et risquerions de nous « perdre ».
Si nous possédons uniquement l’Ancienne Alliance, nous pourrons avancer selon Dieu jusqu’à un certain point mais pour aller plus loin, il nous faudra ABSOLUMENT la Nouvelle Alliance sans laquelle il est impossible de poursuivre le chemin. Il nous faut saisir l’arrivée de l’époux dans sa première venue car c’est à ce moment précis que Dieu scelle cette Alliance Nouvelle par le sang de Yeshoua versé pour le salut de l’humanité. Quand Dieu a-t-Il fait cette alliance ?
Lisons ensemble, Jérémie 31 : 31 à 34 : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,32 Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l’Éternel.33 mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur coeur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.34 Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant: connaissez l’Éternel! car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel; Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. »
C’est à ce moment précis que Dieu scelle la nouvelle alliance, au moment où Yeshoua meurt sur le bois à Golgotha, où Il donne sa vie pour notre rédemption et Dieu dit qu’Il ne se souvient plus de nos péchés. Cette alliance s’est conclue en Israël, à Jérusalem, il y a un peu plus de 2000 ans. Si nous saisissons « vraiment » le sens de cette Nouvelle Alliance, alors nous aurons faim et soif de connaître Dieu toujours mieux, toujours plus dans ce qu’est Sa volonté et nous irons apprendre de Lui dans les Ecritures dites « anciennes » et nous serons merveilleusement nourris et remplirons notre réserve d’huile pour nos lampes. Malheureusement, sans le vouloir et sans le savoir, parfois nous faisons des choses qui sont contraires à Sa volonté par manque de connaissance des Ecritures, entre autres !
Certaines personnes lorsqu’elles viennent au Seigneur commencent leur marche
en Dieu par la Nouvelle Alliance, elles y apprennent tout ce qui est nécessaire pour être sauvées, à savoir que le salut s’obtient uniquement par la foi en Yeshoua, par pure grâce. Elles apprendront ensuite que la foi sans les oeuvres est morte et vice versa, et qu’on ne peut pas pécher allègrement sans en subir les conséquences à un moment ou un autre car, «si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifi ce pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple ! » (Hébreux 10 : 26 à 30).
La version en français courant dit « que si nous continuons à pécher volontairement, il n’y a plus de sacrifice qui puisse enlever les péchés ». En effet, si nous péchons volontairement, nous piétinons le sang précieux que Yeshoua a versé et Dieu manifestera sa colère car nous l’aurons gravement outragé. Il nous faut donc la Nouvelle Alliance pour découvrir Yeshoua notre Messie Sauveur et obtenir le salut par la foi en son sacrifice ; il nous faut l’Ancienne Alliance pour approfondir notre connaissance de Lui car Il se trouve partout dans la Torah de manière « cachée », un peu comme un secret qui sommeille mais qui n’en n’est pas moins bien là ! L’Ancienne Alliance nous montrera ce qu’est « le péché » de manière précise ; elle nous apprendra les statuts de Dieu afi n de savoir comment mieux le servir et l’honorer. Vous avez compris qu’il nous faut toute la Bible pour connaître parfaitement la volonté de Dieu mais également pour connaître notre ennemi car il vaut mieux connaître son ennemi afi n d’obtenir la victoire au jour du combat.
Avec tous ces éléments en main c-à-d l’huile en suffi sance, nous sommes prêts à servir Dieu du mieux que nous pouvons. Nous mettrons tout notre coeur à faire Sa volonté sans toutefois y arriver parfaitement, rappelons-nous alors que Yeshoua est notre avocat, qu’Il est toujours à nos côtés, qu’Il ne nous abandonnera jamais et ne rejettera jamais celui qui vient à Lui. Son amour envers nous est si grand que nous ne pouvons pas le comprendre complètement.
La deuxième partie du verset dit : « …et une lumière sur mon sentier ». Il y aurait tant et tant à dire sur « la lumière », lumière de Dieu, lumière de Yeshoua, fabuleuses, merveilleuses, salvatrices, ou la lumière des hommes, celle dont nous devrions briller si nous refl étons notre Seigneur. Dans cet article, je voudrais simplement vous parler de la lumière de la Torah. Le mot lumière apparaît au tout début de la Bible, dans la Genèse au troisième verset du premier chapitre.
Dieu dit que la lumière est bonne et Il l’a sépare des ténèbres. Ce mot « lumière » revient 5 fois entre le troisième et le cinquième verset, 5 comme les 5 livres de la Torah. Ce chiffre 5 nous renvoie donc à la Torah, le Pentateuque en grec. Ceci sous-entend que dans la Torah il y a donc une lumière. La valeur numérique du mot « lumière », en hébreu rwa « or » est de 207 ; cette valeur est la même que le mot zr « raz » qui signifi e « secret ». «Alors le secret «raz» fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux.» (Daniel 2:19)
Lumière rwa « or » et secret zr « raz » sont donc comme imbriqués ensemble. En effet, la Torah est une lumière comme nous le dit le psaume 119:105 et dans cette Torah il y a un secret lumineux lui aussi : YESHOUA ! En effet, en étudiant la Torah, on est stupéfait de voir à quel point Yeshoua est présent partout. Il faudrait faire ici une étude approfondie pour le démontrer, c’est pourquoi je vous invite à nous rejoindre le samedi matin 11 h à l’étude de la parasha dans notre assemblée à La Louvière ou via notre site internet www.bethyeshoua.org. Vous verrez à quel point Yeshoua est présent depuis le premier verset de la Genèse jusqu’au dernier verset de l’Apocalypse à travers l’étude de cette parasha qui ne s’arrête pas aux seuls premiers livres mais qui circule également dans les Psaumes, les Prophètes et la Nouvelle Alliance.
Je conclurai en demandant à Dieu de nous éclairer par Sa lumière sur toute Sa Parole et de nous oindre de Son huile afin que nous puissions la comprendre. L’huile symbole de l’Esprit Saint est indispensable. En effet à quoi servirait une lampe sans huile ? De la même manière une Bible que l’on laisse sur l’étagère sans jamais l’ouvrir de nous sert à rien, elle ne peut nous éclairer d’aucune manière si nous la laissons fermée. Mais si nous l’ouvrons, alors sa lumière jaillira, le Seigneur nous parlera et nous trouverons le chemin, le seul qui mène à Dieu car en plus du chemin, Il est la vérité et la vie. Demandez à Dieu de vous donner de Son Esprit afi n de bien comprendre les Ecritures car il est aussi inutile de lire la Bible sans l’onction et la conduite de l’Esprit de Dieu, au risque de lui faire dire n’importe quoi !
L’Esprit Saint, même s’Il le voulait ardemment, n’a aucun pouvoir sur l’incrédulité du croyant Il n’est pas impossible que l’Esprit Saint du Dieu Vivant veuille se laisser convaincre de revenir dans les lampes des vierges folles suite à leurs supplications.
« Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.» (Luc 11:13)
Il suffit de demander à Dieu qui donne sans jugement. « Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.» (Matthieu 7:7)
La foi, par contre, ne peut venir subitement chez les vierges folles si elles ont délaissé trop longtemps le Seigneur et l’amour du prochain. Le fait de remplir ses lampes avec de la nouvelle huile d’onction ne viendra donc pas par l’Esprit Saint Lui-même qui ne demande pas mieux si on le lui demande. L’huile manquante viendra donc du coeur même des vierges folles – coeur qui s’est endurci trop longtemps. Malheur à nous si notre coeur s’endurci ! Seigneur, ne permets jamais que notre coeur s’endurcisse à cause du péché !
Les vendeurs d’huile rachètent des esclaves en place publique Dans le texte, ceux qui vendent de l’huile sont caractérisés par le mot grec « pelomai », être occupé, troquer, commercer dont la racine donne aussi racheter des esclaves en place publique. Une précision utile confi rme donc lafi nalité de ce commerce de l’huile : afi n d’être emmenées avec l’époux, les vierges devaient au préalable avoir leur âme rachetée de la malédiction du péché.
Il faut donc nécessairement que par notre foi dans le sang de Yeshoua, notre âme soit rachetée. La Bible ne dit pas que «sans l’Esprit Saint il est impossible de plaire à Dieu», par contre il est écrit que «sans la Foi, il est impossible de plaire à Dieu !» « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.» (Hébreux 11:6)
Hanouccah
L’histoire des Maccabées relate le miracle bien connu de l’huile dans le Temple. Cette huile était destinée à brûler sans interruption pour entretenir le chandelier dans le Temple. Jamais personne n’avait pu imaginer un jour que ce chandelier puisse ne plus brûler. C’était une question vitale pour Israël que ce chandelier brûle constamment, signe de la Présence de Dieu. De même dans la parabole des 10 vierges, les coeurs des croyants devaient toujours posséder assez d’huile pour que la Présence divine reste dans le Temple du Saint Esprit. Mais la foi n’est-elle pas cette huile qui vint à manquer dans les lampes de ces 5 vierges folles ? L’huile se dit en hébreu shemen Nmv c’est-à-dire une huile d’olive pure broyée ou concassée au mortier, meilleure que celle des olives pressées ou foulées, l’huile du Chandelier comme produit de base, comme médicament ou onguent, destiné pour l’onction des ustensiles et de l’ensemble des éléments composant le Tabernacle, ainsi que celle des sacrificateurs, cette huile pour l’onction sainte était une préparation composée, d’ouvrage de parfumeur.
De la même manière qu’Israël, opprimé par Antiochus Epiphane, ne put garder la
lumière dans le Temple, la dure servitude, malgré les conseils de la Parole de Dieu, empêche souvent le peuple de Dieu de voir la lumière de Dieu « Ainsi parla Moïse aux enfants d’Israël. Mais l’angoisse et la dure servitude les empêchèrent d’écouter Moïse» (Exode 6:9)
Hanouccah
L’histoire des Maccabées relate le miracle bien connu de l’huile dans le Temple.
Cette huile était destinée à brûler sans interruption pour entretenir le chandelier dans le Temple. Jamais personne n’avait pu imaginer un jour que ce chandelier puisse ne plus brûler. C’était une question vitale pour Israël que ce chandelier brûle constamment, signe de la Présence de Dieu. De même dans la parabole des 10 vierges, les coeurs des croyants devaient toujours posséder assez d’huile.
De la même manière qu’Israël, opprimé par Antiochus Epiphane, ne put garder la
lumière dans le Temple, la dure servitude, malgré les conseils de la Parole de Dieu, empêche souvent le peuple de Dieu de voir la lumière de Dieu « Ainsi parla Moïse aux enfants d’Israël. Mais l’angoisse et la dure servitude les empêchèrent d’écouter Moïse» (Exode 6:9)
Si l’huile est un produit dont la destination a plusieurs utilités, sa fabrication provient du sacrifice de l’Agneau de Dieu à Golgotha… si du moins on y met sa confiance.
N’est-ce pas la foi qui manquait aussi à l’époque de Hanouccah à cause de la répression d’Antiochus Epiphane ? Influencés par le mal, la Maison d’Israël avait perdu la foi. Mais le Dieu Glorieux a suscité cette foi dans un groupe de fi dèles.
Antiochus IV Épiphane surnommé par les juifs Épimane (le fou), monta sur le trône de Syrie en 175 av. (3585 du calendrier hébraïque). C’était un tyran, emporté et méprisant la religion juive. Il voulut imposer l’unification de son royaume au moyen d’une religion et d’une culture unique: l’hellénisme. Le culte juif fut interdit, les rouleaux de la Torah confi squés et brûlés. Le respect du Shabbat, la circoncision, la cacheroute furent interdits sous peine de mort. Les Juifs étaient divisés. D’un côté les juifs pieux n’acceptèrent pas de se soumettre aux règles dictées par Antiochus et d’un autre côté, il y avait les Juifs hellénistes, favorables à une assimilation à la culture et à la religion grecque. Ils avaient abandonné leur Dieu et s’adonnaient à l’art et aux jeux Olympiques, qui avaient à l’époque un caractère religieux idolâtre païen. Une partie du peuple avait donc abandonné la foi.
Ce miracle donné en ce jour de Hanouccah, jour de Dédicace du Temple, nous rappelle cette autre histoire des lampes des 5 vierges sages qui, malgré toutes les vicissitudes de l’angoisse de Jacob et de l’attente du retour du Messie promis avaient gardé fidèlement la foi. Pour ces vierges l’Eternel était toujours leur magen Ngm ou meginah Ngm bouclier, armes, chefs qui signifie d’après la racine primaire ganan Nng protéger, protection, défendre, couvrir, entourer, protéger, secourir.
Dans l’attente de la venue du Sauveur d’Israël, l’Eternel a eu compassion de son peuple en se réservant un petit reste, selon l’élection de la grâce. Par la bouche du prophète Jérémie, Dieu a fait connaître son coeur brisé à la vue de la souffrance de son peuple :
« 21 Je suis brisé par la douleur de la fille de mon peuple, Je suis dans la tristesse, l’épouvante me saisit. 22 N’y a-t-il point de baume en Galaad? N’y a-t-il point de médecin? Pourquoi donc la guérison de la fi lle de mon peuple ne s’opère-t-elle pas?» (Jérémie 8:22)
A la question posée : «pourquoi ?», vient immédiatement la réponse : «l’incrédulité» !
Dieu voudrait tant guérir son peuple mais comme on l’a vu, sans la foi, Il ne peut rien faire. Yeshoua Lui-même s’est retrouvé un jour dans l’impossibilité de faire des miracles dans une ville incrédule.
« 4 Mais Yeshoua leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. 5 Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. 6 Et il s’étonnait de leur incrédulité. Yeshoua parcourait les villages d’alentour, en enseignant. (Marc 6:4-6)
Les diverses époques d’obscurantisme ont été vécues avant nous par le peuple juif. Aujourd’hui, la foi du plus grand nombre meurt. De moins en moins de croyants croient encore aujourd’hui que Dieu a créé le monde en 6 jours. Plus personne au 21ème siècle ne croit que Dieu peut et veut ressusciter des morts. Chacun espère l’accomplissement des miracles pour son propre compte, pour sa propre guérison, pour soi-même et non pour que la Gloire de Dieu éclate et que des âmes puissent être confondues par la Toute Puissance de Dieu. Les croyants nés de nouveau eux-même perdent la foi et ne croient même plus dans l’intervention miraculeuse du Seigneur qui a transformé leur vie. Mais par la grâce de Dieu, l’Eternel s’est réservé un reste de croyants fi dèles à sa Parole, des fi dèles de l’assemblée de Philadelphie (Apocalypse 3:7-11) qui ont peu de puissance mais qui ont gardé la Parole de la persévérance. « Parce que tu as gardé la parole de ma persévérance, je te garderai moi–même de l’heure de l’épreuve qui va venir sur toute la terre habitée, pour mettre à l’épreuve les habitants de la terre.» (Apocalypse 3:10)
Le baume du balsamier, le sang du Messie
Le baume se dit tseriy ou tsoriy yru et vient d’une racine du sens de faire craquer (comme par pression), de là: s’écouler du baume de Galaad Gil‘ad delg « dur, rugueux, rocheux ». Il s’agit d’une région montagneuse à l’est du Jourdain, au sud de Basan, à l’ouest du plateau Arbique et au nord de Moab et Ammon; quelquefois appelée ‘Mont Galaad’ ou la ‘terre de Galaad’ ou seulement ‘Galaad’. Ce nom vient de Gal‘ed « monceau servant de témoin » tas de pierres élevé entre Jacob et Laban pour certifi er leur alliance; situé au Mont Galaad. Le baume est une résine qui se retrouve dans le balsamier qui est un arbre. Comme toute sève, le baume est à l’intérieur de l’arbre, caché, il porte les nutriments nécessaires à la croissance de toutes les parties de l´arbre.
C’est le porteur de la vie, c’est le sang de l’arbre. Le baume sert à soigner les plaies, en empêchant la destruction par la pourriture de la chair et en cicatrisant ainsi la plaie. Lorsqu’une personne est morte, le baume est utilisé pour lutter contre la pourriture du corps, on parle de l´embaumement. Et ce baume ne peut être appliqué que par Yeshoua le Juste : tseriy est un mot qui commence par la lettre tsadi « le juste ».
« Soudain Babylone tombe, elle est brisée ! Gémissez sur elle, prenez du baume pour sa plaie. » (Jérémie 51 :8)
Le baume devrait soigner la plaie de la fille du peuple de Galaad. Lorsqu’on parle de la plaie de tout un peuple, il ne s’agit plus d’une plaie naturelle, c’est-à-dire la déchirure de la chair. Mais il s’agit de la présence du péché parmi le peuple, et à chaque fois que l’Éternel envoyait une plaie, c’était dû au péché du peuple.
Le peuple est blessé, il s’attend à ce que sa plaie guérisse mais il voit le temps de sa guérison passer, car il dit : « La moisson est passée, l’été est fi ni, et nous ne sommes pas sauvés ! » (Jérémie 8:20)
La moisson et l’été indiquent les temps où devrait s’opérer la guérison du peuple de Galaad. Galaad est le territoire situé du côté oriental du Jourdain, c’est-à-dire avant la traversée lorsque le peuple d’Israël était sorti d’Egypte. Ce territoire fut octroyé par Moïse aux enfants de Ruben, à ceux de Gad et à la demi-tribu de Manassé. (Nombres 32 :1)
Le peuple d’Israël fut divisé en deux parties, une partie a habité à l’orient du Jourdain et l’autre partie du côté de l´occident. L’orient, c’est là où se lève le soleil ; et le lever du soleil, c’est le matin. L’occident,
c’est là où se couche le soleil ; et le coucher du soleil, c’est le soir. Et Galaad se trouve à l’orient du Jourdain, c’est-à-dire du côté du lever du soleil, de ce fait il est lié à l´alliance que Dieu a traité avec son peuple le matin. Dans l’histoire de Joseph en Egypte, nous nous souvenons que les marchands venaient de Galaad, qu’ils étaient chargés de baume. Joseph était haï par ses frères et fut vendu aux marchands ismaélites qui l’achetèrent au même titre que les autres marchandises. A leurs yeux, Joseph était considéré comme une marchandise au même titre que l’aromate, la myrrhe et le baume. Halléluiah ! Ceci signifi e que Joseph représentait lui-même le baume, les aromates et la myrrhe.
Le baume apporte la nourriture à toutes les branches de l’arbre, il lutte contre la destruction du corps, en lui apportant la guérison.
Ce que fut Joseph pour l’Egypte, il leur a donné la nourriture, et il a empêché qu’ils soient détruits par la famine.
Jephté, fils de Galaad, fut rejeté par ses frères comme Joseph, et les deux parlaient d’une même réalité, c’est-à-dire de Mashiah. Jephté venait de Galaad comme le baume des marchands. « Le Seigneur Yeshoua est issu selon la chair des patriarches des Israélites. » (Romains 9 :5)
Galaad représente Israël de qui vient le salut, car le salut vient des juifs. Yeshoua, notre salut a déclaré qu’il n’était envoyé qu’aux brebis perdues de la Maison d’Israël. Il fut haï, chassé et vendu par ses frères comme Jephté et Joseph, car ceux-ci ne parlaient pas d’eux-mêmes mais du Seigneur Yeshoua HaMashiah. Le prophète Jérémie a rapporté les paroles de Galaad qui exprime les inquiétudes au sujet de la guérison, pour dire que la guérison n’a pas eu lieu.
Si la guérison ne vient pas, c’est parce que le baume est caché aux yeux du peuple Pourquoi donc la guérison de la fi lle de mon peuple ne s´opère-t-elle pas ? L’on sait d’après les paroles de Yeshoua Lui-même que seuls les malades qui ont besoin du médecin divin guériront et pas les autres qui sont malades mais qui se croient en bonne santé. Il est impossible de guérir quelqu’un qui se croit bien portant. « Yeshoua leur répondit : Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades. » (Luc 5:31)
Parce que le baume se trouve en Galaad, il est caché dans son arbre, le baumier ou le balsamier.
Nous avons dit que Galaad est le territoire à l’orient du Jourdain, du côté du lever du soleil, c’est du côté du matin. Ce n’est pas en vain que c’étaient les Ismaélites qui livraient le baume aux égyptiens.
Car Ismaël est le fils d’Agar, esclave de Sara, et il était l’ombre d’Isaac, fils de Sara. En effet, «celui de l’esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est Agar, car Agar, c’est Sinaï en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère.» (Galates 4:22-24)
L’alliance faite avec Israël est l’alliance du matin qui est l’ombre des choses à venir et non l´exacte représentation. Les choses qui devaient apporter le salut, leur étaient voilées, cachées comme le baume dans le balsamier. C’est au coucher du soleil que fut offert le sang de l’alliance nouvelle, le baume venant du baumier.
Il faut blesser le baumier pour recueillir la sève qui sert à soigner la plaie du peuple. Le Seigneur Yeshoua fut blessé pour nous sauver de nos péchés.
Comme le dit si bien le prophète Esaïe : « mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, c´est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.» (Esaïe 53:5)
Le baume était en Galaad, mais ne pouvait pas servir car il se trouvait dans le baumier. Israël avait reçu la loi qui parlait du salut, mais cependant le salut lui a été caché et elle n´est pas pu parvenir à la perfection. Le baume est allé en Egypte où il a apporté la guérison, le prophète s’inquiète du fait que le temps de la guérison est venu mais la fi lle de son peuple n’est pas guérie. Par la foi en Yeshoua, nous recevons le salut qui vient d’Israël, le sang de l’alliance du soir, la nouvelle alliance dans le sang de Yeshoua-Mashiah.
La Myrrhe du Balsamier est une gomme résineuse qui suinte naturellement du tronc, et celui-ci est incisé pour activer l’écoulement. Cette gommerésine, exsudat de l’arbre qui suinte des fentes de l’écorce de l’arbre, durcit en séchant et prend une couleur rouge-orangée. C’est le «sang de l’arbre» qui est porteur de vie. Utilisée pour les parfums, l’encensement et l’embaumement, la Myrrhe du Balsamier symbolise la souffrance. Elle fut l’un des trois cadeaux apportés par les rois mages à l’enfant Yeshoua (l’or, l’encens et la myrrhe). Médicament ancestral de l’Egypte ancienne, parfum agréable, camphré, épicé et chaud comme une odeur animale.