L’Ami
Quelqu’un avait un jour demandé à Dieu « Seigneur, je ne sais pas quoi lire : montre-moi ce que je dois lire dans ta Parole ? ». Dieu lui répondit en clair dans son esprit « lis mes Proverbes : il y en a suffisamment assez pour tous les jours du mois 1 par jour 31 proverbes pour un mois. »
Aujourd’hui le 21 avril nous lisons le Proverbes 21 et ainsi de suite. Arrivé à la fin du mois, on reprend depuis le début.
Si le livre des Proverbes est riche en enseignements de toute sorte, ce qu’il nous apporte en plus aussi, est ce côté caché que l’Eternel, le Roi qui veut révéler à nous ses enfants.
« Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » (Deutéronome 29:29)
L’Eternel est notre Ami.
L’Eternel est un Ami pour nous. Il est plus que simplement notre Créateur ou notre Sauveur. Il est et il veut être notre ami. Le savions-nous ? Le vivons-nous ?
« L’âme du méchant désire le mal; Son ami ne trouve pas grâce à ses yeux. » (Proverbes 21 : 10)
Ce verset 10 nous montre combien est grand l’amour de Dieu envers le pécheur. Alors que l’âme du méchant désire le mal, la deuxième partie du verset nous parle que le méchant a, à ses côtés, un ami qui attend et qui veut attirer son attention. Lorsque le Livre des Proverbes (et d’ailleurs toute la Bible) nous parle d’un « ami », 9 fois sur 10 il faut traduire entre les lignes « notre Messie ». C’est comme si on lisait la Bible ainsi : « L’âme du méchant désire le mal; Son MESSIE ne trouve pas grâce à ses yeux. » (Proverbes 21 : 10)
Déjà dans ce passage nous voyons que le Messie veut se montrer au méchant.
« L’ami aime en tout temps, et dans le malheur il se montre un frère. » (Proverbes 17:17)
Cet ami qui veut être un frère pour soutenir celui qui est dans le malheur, cet ami qui veut être intime avec chacun d’entre nous au point d’être notre « amant », l’Epoux divin, (nous qui sommes peut-être destinés à devenir l’« Epouse de Christ »), ce mot se dit dans l’hébreu « rea » autre, ami, prochain, voisin, parent, autre homme, compagnon, camarade, amant, une autre personne, intime.
La racine de ce mot, de cet « ami » est raah est une racine primaire de faire paître, nourrir, conduire, diriger, berger, bergère, être lié, dépouiller, pâture, pâturage, se plaire, rassemblé, se repaître, briser, pasteur, chef, gouverner.
Cette racine nous montre ici le Bon Berger qui veut paître sa brebis, qui veut la nourrir, la conduire dans des verts pâturages, Il veut se lier à sa brebis et la gouverner.
Dès le commencement (la première lettre resh signifie « commencement »), l’ami jette ses regards (la deuxième lettre ayin signifie « yeux », « regard » ) sur son ami dans le malheur.
On écrit ce mot aussi avec un yod c’est-à-dire la présence de Yeshoua (le Yod : la Main de Dieu, le Bras droit de l’Eternel). Mais comme on sait que Yeshoua est sorti du Père, la racine de rea (avec le Fils) est raah avec un Hé, Présence de l’Eternel, le Père : la VIE.
La Bible parle d’autres amis qui sont loin de représenter le Seigneur
Genèse 26:26 Abimélec vint de Guérar auprès de lui, avec Ahuzath, son ami, et Picol, chef de son armée.
Merea erm dans le sens de camaraderie vient de raah her
Un ami, c’est plus qu’un copain, plus qu’un camarde, plus qu’un partenaire, parfois plus qu’un frère, comme le dit l’auteur du livre des Proverbes, en distinguant le
véritable ami, des “amis” intéressés.
“Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, Mais il est tel ami plus attaché qu’un frère.” Proverbes 18:24
“tu aimeras autrui (réa) comme tol-même” (Lév 19,18).
“Ami” en hébreu c’est : 1. “réa”, racine : “celui avec qui on partage la même pâture” donc “autrui” plutôt que “prochain” car la pâture peut être vaste ; autrui celui qui est autre, qui est différent 2) “‘haver”, racine : “être ensemble” donc “camarade”, “compagnon”, “prochain” 3) “yedid”, l’ami intime (yedid hachem : l’ami du Nom, l’ami de Dieu)
Enfin l’hébreu joue parfois avec les mots
(Proverbes 18:24) « Celui qui a beaucoup d’amis (réa) les a pour son malheur (raa), Mais il est tel ami (ahab) plus attaché qu’un frère. »
Le malheur se dit « raa » et est une racine primaire de faire le mal, faire pis, être pire, mal agir, être attristé, affliger, maltraiter, désapprouver, sans pitié, pas bon, briser, méchant, préjudice, scélérat, ravager.
Conséquence : entre Réa (avec yod ou avec le Hé) et Raa une seule lettre a été changée : au lieu du Yod de Réa ou du Hé dans Raah, Dieu a disparu : c’est le malheur qui arrive.
Restons attaché à Yeshoua et aimons le comme on aime un amant ahab est racine primaire, aimer, amants, amis, plaire, plaisir, avide
Ce mot donne « ohev » j’aime, « ohavim » nous aimons.