Le Alef et le Tav

את « Je suis le « Alef et le Tav », dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. (Apocalypse 1:8)

« Et il me dit: C’est fait! Je suis le « Alef et le Tav, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. » (Apocalypse 21:6)

« Je suis « Alef et le Tav », le premier et le dernier, le commencement et la fin. » (Apocalypse 22:13)

Frédéric Mans du Studium Biblicum Fransicanum de Jérusalem écrivait “La juxtaposition de la première et de la dernière lettre de l’alphabet ne se retrouve pas dans le premier Testament. Les spéculations hellénistiques sur la symbolique des lettres sont connues. Le judaïsme rabbinique les reprend. Il parlera de la Tora d’aleph à taw pour exprimer toute la Tora. Lorsque Yhwh est identifié avec la vérité (emet) le Midrash Genèse Rabbah explique que la vérité de Dieu consiste à connaître le début symbolisé par la première lettre aleph, le milieu symbolisé par la lettre centrale de l’alphabet, mem, et par la fin de toutes choses symbolisée par la dernière lettre de l’alphabet, tav. » Lire la suite

L’Ancien des jours

L’Ancien des jours Daniel 7:13-14

Une des grandes questions pour ainsi dire existentielles de notre temps est la divinité de Yeshoua HaMashiah, Fils de Dieu et Fils de l’homme. La majorité admet encore facilement que Yeshoua ait existé et même qu’il ait fait des choses surprenantes du temps de sa présence en Israël il y a 2000 ans. Mais la compréhension se limite là d’autant plus devant des passages comme celui-ci.

“13 Pendant que je regardais dans mes visions nocturnes, quelqu’un qui ressemblait à un fils de l’homme est venu avec les nuées du ciel. Il s’est avancé vers l’Ancien des jours et on l’a fait approcher de lui.”

Le fils de Dieu qui n’a ni commencement ni fin, s’est fait homme pour le salut de l’humanité. Il a accepté cela par amour pour nous au prix d’être “abaissé” dans un rang inférieur à son rang royal. Même dans les Cieux devant le Trône céleste, Il est resté un “agneau immolé” et Il a aussi gardé sa nature humaine en tant que “fils de l’homme”. » Lire la suite

Un ami des gens de mauvaise vie

« 19  Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres. 20  Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas repenties. » (Matthieu 11 :19-20)

Le Fils de Dieu, Yeshoua est venu en chair. Devenu « Fils de l’homme », Il a été méprisé par les religieux de son époque parce que pour eux, un Dieu ne peut pas être homme. Leur irritation allait à son comble lorsqu’Il décida d’aller plutôt vers les gens simples sans instruction. Ainsi, Yeshoua s’asseyait à table en compagnie des « gens de mauvaise vie », des voleurs (les publicains étaient connus pour taxer d’avantage que ce qu’ils devaient).

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Agneau de Pessah

ON IMMOLERA L’AGNEAU… ON PRENDRA DE SON SANG ET ON EN METTRA SUR LES DEUX POTEAUX ET SUR LE LINTEAU DE LA PORTE DES MAISONS…” EXODE 12 : 6 à 7

Le 14e jour du mois de Nissan, au soir, commence la Pâque Juive. Comme chaque année, sur la table, le plateau du Seder a été préparé avec soin, mais en soulevant le voile qui le recouvre, quelque chose d’insolite frappe notre regard… UN OS ! ! ! Rien qu’un os, là où devrait se trouver UN AGNEAU!! L’AGNEAU DE DIEU, préparé par Dieu et immolé par Sa volonté, et dont le SANG devait servir DE SIGNE et DE PROTECTION au peuple d’Israël !

Ami lecteur, au lieu de vous contenter d’un Seder rituel, qui n’a peut-être aucun sens pour vous, je vous invite à examiner avec moi le chapitre 12 de l’Exode, les vingt-huit premiers versets, afin d’y découvrir les ordres précis de Dieu, et les symboles profonds qui y sont cachés par le Tout-Puissant ; n’est-il pas écrit : ” La gloire de l’Éternel, c’est de s’entourer de mystère, la gloire du roi est D’EXAMINER LES CHOSES A FOND ” (Proverbes 25-2 – version du Rabbinat français) – Faisons comme nos Prophètes et nos Rois, sondons ” Les Écritures ” pour y découvrir les TRÉSORS que le Très-Haut nous a préparés. » Lire la suite

L’agneau qui a été immolé

Apocalypse 13:8 – L’Agneau qui a été immolé

Un peu avant la sortie d’Egypte, Moïse ordonna à tout le peuple de badigeonner les linteaux et montants des portes d’entrée avec du sang d’un agneau immolé. Le but était que les premiers nés des familles, qu’elles soient juives ou égyptiennes, soient préservés de l’ange de la mort Dieu ne voulant pas la mort du pécheur mais qu’il se repente. Pour ce faire, afin d’avoir la vie sauve, il fallait faire mourir un agneau pur et sans tâche, prendre de son sang avec un bouquet d’hysope et l’appliquer simplement comme signe.

Il ne fallait pas trop réfléchir à ses origines, à sa culture, à ses traditions : il fallait faire vite, sans hésiter, le temps était compter et, pas question non plus de manger l’agneau à son aise, bien installé. Non il fallait le manger “à la hâte”.

 

Un scandale

L’ange de la mort passait outre. Certainement, on devait entendre dans toute l’Egypte “scandale, scandale” car cet acte était pour les égyptiens un acte scandaleux et choquant, un acte stupide et fou.  Image du salut (en hébreu “yeshoua”), l’agneau pascal est le symbole de Celui en qui Dieu veut que nous mettions notre confiance : Yeshoua HaMashiah Celui que les non juifs appellent “Jésus-Christ”, le Sauveur du monde.

 

“Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils afin que quiconque croit en Lui, ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3:16).

Grâce à Dieu, notre salut éternel dépendait non de nos bonnes actions mais du sacrifice du Fils de Dieu que la Bible appelle l'”Agneau de Dieu”, notre Rédempteur Yeshoua le Messie et de sa grande miséricorde qui dure à toujours.  Pour rappel, les familles juives n’avaient qu’à poser du sang sur l’entrée de leur maison. L’ange de la mort ne venait pas vérifier à l’intérieur des maisons si les familles avaient obéi à une loi ou à un commandement ou si les couples étaient en dispute, ou si la cuisine était sale ou si l’homme avait péché contre Dieu ou contre sa femme. Dayenou ! Le sang suffisait amplement ! Scandale pour ceux qui croient pouvoir se sauver par leurs propres efforts, folie pour les égyptiens athées, scandale pour ceux qui n’ont pas la foi et folie pour ceux qui pratiquent l’ésotérisme et la divination.

Mais qu’est-ce qui a fait que ce sacrifice de l’agneau de substitution a eu un tel effet dévastateur sur toute la puissance du péché et de la mort ? La mort aurait-elle quand même un ennemi encore plus puissant qu’elle ? Une telle chose existe-t-elle vraiment ? La mort de Yeshoua sur la croix, et le fait qu’il ait subi cette mort volontairement, est ce qu’il y a, dans toutes les religions, de plus choquant : « scandale pour les Juifs, et folie pour les païens », elle l’est aussi pour les musulmans, et on sait que les premiers chrétiens en avaient souvent honte, parce que le supplice de la croix étaient le plus terrible et le plus infamant pour l’époque.

Pourtant, cet acte de Yeshoua est le plus riche de signification.

Le miracle de Jonas, un bouc émissaire

Préfiguration de ce sacrifice, Jonas est à bord d’un bateau pendant une tempête. L’équipage le choisit comme bouc émissaire et veut le sacrifier en le jetant à l’eau pour faire cesser la tempête. Jonas accepte d’être tué pour sauver les autres, ce qui préfigure le sacrifice du Messie. Et ça a fonctionné puisqu’il est avalé par un très grand poisson. Après 3 jours et 3 nuits, il sort de son ventre, préfigurant ainsi la résurrection des 3 jours et des 3 nuits au tombeau de Golgotha qui veut dire soit-dit en passant “rouler les péchés de la racine gulgolet, guilgal.

Quelques temps avant ça, marchant sur l’eau, Yeshoua HaMashiah a utilisé le thème de Jonas pour annoncer comme “unique miracle” sa mort et sa résurrection. Par le fait de marcher sur l’eau, il prouve qu’il marche sur la mort. C’est autant d’images bibliques qui nous rassurent sur la capacité de Dieu de nous sauver entièrement sans l’ombre d’une erreur qui pourrait être fatale si l’on n’y croyait pas.

Mais pour tout cela qu’il y a un prix élevé à payer. Yeshoua doit prendre sur Lui toute la malédiction du péché et être “immolé” comme bouc émissaire.

Selon Wikipédia, une immolation (du latin immolare « offrir un sacrifice ») est un sacrifice généralement religieux, ou holocauste. Par extension, « immolation » est devenu synonyme de « tuerie » ou « massacre » de victimes sans défense, par le feu. Contrairement aux idées reçues, l’immolation peut avoir lieu par l’eau, le feu, la terre, le bois, le fer ou tout autre moyen. Le moyen le plus fréquent étant le feu, on attribue injustement l’action d’immoler au feu, alors qu’il faudrait préciser le moyen utilisé (par exemple « immolé par l’eau », « immolé par le feu »).

L’on sait que Dieu est particulièrement sensible à ce qu’on fait de mal aux enfants. L’évangile dit qu’il vaut mieux lier autour du cou du méchant qui scandalise l’un de ces petits, une meule de moulin puis de le jeter dans la mer pour le noyer. La meule sert à moudre le blé de la moisson. Cette meule représente donc le jugement éternel où la moisson est finie et où il n’y a plus de salut possible.

Afin de sauver ceux qui ne peuvent pas être sauvés, c’est-à-dire toute la race humaine, Dieu “immole” Lui-même son propre Fils.

Le sacrifice shahat שחט

Pour l’Eternel, le Dieu trois fois Kadosh, la signification du sacrifice n’était pas la soif de sang avec la privation et le dépouillement mais au contraire le besoin d’honorer son Créateur en étant le plus  généreux possible pour obtenir la grâce et le pardon.

L’épisode du sacrifice d’Isaac était une mise en scène pédagogique pour faire comprendre à Abraham que son Dieu n’est pas un de ces dieux jaloux à qui l’on offre un enfant en pâture mais un Dieu « différent de tous les autres », indescriptible, invisible et unique, un Dieu d’amour qui, plutôt que de réclamer la vie comme le font les autres religions, l’offre lui-même.

Dieu ne voulait pas qu’on lui offre une vie ; Il voulait l’offrir Lui-même !

L’action d’immoler est reprise de 2 manières différentes dans la Bible : shahat, zabah

Dans ces mots, l’on peut déjà signaler la présence au milieu ou à la fin, de la lettre het qui nous rappelle la “barrière” du péché.  Le prophète Ezékiel accuse les païens au chapitre 23:39 d’immoler des enfants “Elles ont immolé (shahat שחט )leurs enfants à leurs idoles, et elles sont allées le même jour dans mon sanctuaire, pour le profaner. C’est là ce qu’elles ont fait dans ma maison.”

C’est une véritable abomination quand  on y pense, celle d’immoler des enfants innocents. Mais pour Dieu c’est encore plus important d’immoler son propre enfant, son Fils Unique, le “Saint de Dieu”, le Saint, Béni soit son Nom par amour pour tous les enfants et tous les hommes.

“Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.” (Apocalypse 13:8)

La racine primaire shahat שחט signifie abattre, battreégorger, tuer, immoler, offrir, meurtrier, crime. La forme intensive (Qal) précise “abattre, égorger une bête pour la nourriture ou pour un sacrifice, une personne pour un sacrifice humain.

shahat שחט est aussi une pièce d’orfèvrerie peut aussi être battue, martelée (de sicles). Shahat est utilisé dans beaucoup de passages où un bouc, un taureau ou un bélier sont immolés à la place d’Isaac, de Joseph, où des animaux ou des ennemis étaient égorgés. Shahat signifie aussi crime : dans Osée 5:2 “Par leurs sacrifices, les infidèles s’enfoncent dans le crime [shachat], Mais j’aurai des châtiments pour eux tous.”

Le péché a conduit toutes les générations à la mort éternelle. Pour vaincre ce péché et cette mort, il fallait que le sacrifice du Messie soit assimilé à des massacres des plus choquants, des plus vicieux et des plus honteux, ceux d’enfants offerts à des idoles, massacre destiné d’autant plus à profaner le Temple de Dieu. La vengeance divine contre de telles abominations est si terrible que rien ne peut la calmer si ce n’est le Don parfait du Fils de Dieu.

shehiytah שחיטה

2 Chroniques 30:17  “Comme il y avait dans l’assemblée beaucoup de gens qui ne s’étaient pas sanctifiés, les Lévites se chargèrent d’immoler (shechiytah שחיטה ) les victimes de la Pâque pour tous ceux qui n’étaient pas purs, afin de les consacrer à l’Eternel.”

shechiytah שחיטה (qui vient de la même racine shahat) signifie se charger d’immoler, abattage, meurtre, tuerie. Ici le terme utilisé shehita ou she’hita désigne l’abattage rituel des animaux, mammifères et oiseaux, selon la manière prescrite par la loi juive sur base de la Torah. L’acte est réalisé en passant un couteau très effilé par la gorge de l’animal et en expulsant le sang. Le passage exprime la nécessité d’un sacrifice de purification avant le grand sacrifice de l’agneau de Pessah. Pour Dieu, on doit venir se présenter pur et sans tache à Pessah. La fête est solennelle tout comme le seder et le kidoush messianique où l’on partage le vin et le pain sans levain.

zabah  זבח

zabah  זבח est une racine primaire qui signifie tout simplement sacrifice avec d’autres synonymes sacrifier, offrir en sacrifice, immoler, faire, tuer, présenter.  Ici on ne tue pas pour faire du mal mais pour sacrifier à Dieu : tuer, sacrifier, abattre pour le sacrifice (abattre pour la nourriture), abattre dans le jugement divin. L’acte est tranchant sans compromission. La première lettre zaiyn symbolise la hache,

Exode 24:5  “Il envoya des jeunes hommes, enfants d’Israël, pour offrir à l’Eternel des holocaustes, et immoler (zabah  זבח) des taureaux en sacrifices d’actions de grâces.”

Agneau de Dieu – Seh HaElohim

Seh Ha Elohim ha-nôse hathat ha-ôlam

L’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, avant d’être agneau, était Berger ! « Le Berger qui s’est fait Agneau »[1] est l’image du  Sauveur du monde, cet agneau qui trouve sa source dans l’Évangile de Jean. C’est une citation de Jean Baptiste : « hinneh seh (l’agneau) ha-elohim ha-nôse (qui soulève et qui porte) hathat ha-ôlam : «Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean1:29). 

L’agneau est pour nous, croyants messianiques, la preuve que le Fils de Dieu, a voulu – pour nous sauver – s’incarner en tant qu’homme avec une nature bien humaine, car celle-ci est tout aussi importante que Sa Divinité.

Il n’était pas concevable que Dieu descende de son ciel de Gloire en tant que Dieu pour nous racheter de nos péchés sans qu’il n’y ait de sa part un vrai sacrifice qui lui coûte quelque chose dans ses entrailles de Père. C’est Elohim Lui-même qui l’a voulu ainsi afin de nous convaincre de l’Amour qu’Il nous porte jusque dans l’éternité. Pour que cela Lui coûte quelque chose, il devait en quelque sorte mettre à l’écart pour un temps, son caractère divin, du moins celui de son Fils pour monter et descendre des cieux “Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?”(Proverbes 30:4).

Les sacrifices des agneaux ont joué un rôle capital dans la vie des hébreux. Lorsque Jean-Baptiste fait référence à Yeshoua (Jésus) comme «l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde» (Jean 1:29), les Juifs qui l’ont entendu ont peut-être tout de suite pensé à l’un des innombrables sacrifices importants.

Ces juifs connaissaient bien le verbe[2] nasa qui signifie soulever et porter. Nasapanim, c’est relever la face du pécheur pour lui accorder ce qu’il demande. Dans Genèse 18 : 24 ; 26 : nasa signifie porter, supporter, et par la suite pardonner.

Dans Genèse 50 :17 : nasa signifie encore pardonner, remettre, supporter pour excuser. Dans Exode 28 : 38 Aharôn porte nasa, la responsabilité et éventuellement la faute, hébreu awôn, des dons consacrés par les enfants d’Israël. Dans Exode 34 : 6 l’Eternel garde, nôtzer sa grâce à des milliers, Il porte, et donc il remet, il pardonne, nôse, le crime, la faute, le mal commis, awônpeschahathaah.

Dans Lévitique 5 : 1 L’âme qui aura commis une faute, et qui portera sa faute, la responsabilité de sa faute, nasa awôn.

Le bouc émissaire dans Lévitique 16 : 22, le bouc qui porte sur lui toutes leurs fautes est aussi selon cette image du sacrifice de substitution. Quand Jean Baptiste immerge les personnes qui se repentent dans les eaux du Jourdain, le texte prophétique auquel il fait allusion ici, est évidemment Isaïe 53 : Nos maladies, c’est lui qui les a portées, toujours le verbe hébreu nasa… Comme un agneau, seh, conduit à l’abattoir… Isaïe 53, 12 : Parce que (littéralement : à la place de ce qu’) il a livré à la mort son âme, et lui, la faute d’un grand nombre, il l’a portée, hethe rabbim nasa.

L’agneau de Dieu s’est donné. Il a sacrifié sa vie pour nous pardonner.

Pour les hébreux, l’agneau était l’animal par excellence destiné au sacrifice d’expiation des péchés « Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: mon père! Et il répondit: me voici, mon fils! Isaac reprit: voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste? » (Genèse 22:7)

L’agneau se dit seh ou sey שה ou שי  et ce terme vient probablement de שאהsha’ah  une racine primaire du sens de réduire (en ruines), dévaster, ravager, gronder (les eaux). Seh est donné à travers l’idée d’être emmené pour paître : un agneau, un menu bétail, une brebis, un élément d’un troupeau, un mouton, une chèvre. Yeshoua HaMashiah (Jésus Christ) est « l’agneau de Dieu » qui a été sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection.

Dans les analogies de la foi, le Seigneur est assimilé aussi à un boulanger qui a fait de nous des pains destinés à donner la vie à notre prochain. De boulanger qu’Il était, Il s’est devenu Lui-même le “Pain de vie” destiné à être consommé par les hommes. (Jean 6:22-71)

Dans d’autres images on peut voir que Yeshoua avait une autorité dans les Cieux et une autorité sur la terre. Il les a remis au Père afin que, par son sacrifice, par sa faiblesse, Il pût en sauver plusieurs. Dans toute la vie terrestre de Yeshoua lors de son incarnation, tout ce qu’Il possédait, Il s’en est défait afin de les donner par amour aux hommes. La tunique cédée aux romains à la croix, représentait son identité juive.

Du sang sur le bois

Pour que les “romains”, c’est-à-dire les nations païennes, puissent hériter des promesses d’Israël, Il aura fallu que Yeshoua accepte le jugement d’apostasie « Lama Azavtani » (lire le Psaume 22 dans un contexte messianique “Pourquoi m’as tu apostasié”).

Pour bien comprendre[3] qui était le Messie et ce qu’il faisait, nous devons comprendre ce qu’est le « sacrifice de culpabilité » (Esaïe 53:10). En fait, tout le système sacrificiel établi par Dieu dans l’ensemble de la Torah annonçait la venue de Yeshoua HaMashiah, qui est le sacrifice parfait de Dieu qui permettrait l’expiation pour les péchés de Son peuple (Romains 8:3; Hébreux 10).

A Pessah, la première pensée juive devait être le sacrifice de l’agneau pascal, cet agneau d’où on a pris le sang pour enduire les linteaux et montants des portes du peuple en Egypte (Exode 12:11-13) est une image de l’œuvre expiatoire du Messie sur la croix. Ceux pour qui il est mort sont couverts par son sang, nous protégeant de l’ange de la mort (spirituelle).

Un autre sacrifice important impliquant des agneaux a été le sacrifice quotidien au temple de Jérusalem. Chaque matin et chaque soir, un agneau a été sacrifié dans le temple pour les péchés du peuple (Exode 29:38-42). Ces sacrifices quotidiens, comme tous les autres, étaient des moyens de conduire les gens vers le sacrifice parfait de Christ sur la croix. En fait, le moment de la mort de Jésus sur la croix correspond au temps de l’offrande du soir qui a été faite dans le temple. Les Juifs à cette époque, avaient également été familiarisés avec les prophètes de l’Ancien Testament comme Jérémie et Isaïe, qui ont prédit la venue de Celui qui seraient portées « comme un agneau que l’on mène à la boucherie (tabach : massacre) » (Jérémie 11:19; Esaïe 53:7) et dont les souffrances et les sacrifices permettrait le rachat d’Israël. Bien sûr, cette personne n’était autre que Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu. »

Le salaire du péché c’est la mort

Le salaire du péché c’est la mort (Romains 6:23) et que notre péché nous sépare de Dieu. Nous savons aussi que la Bible nous enseigne que nous sommes tous pécheurs et aucun de nous n’est juste devant Dieu (Romains 3:23). En raison de notre péché, nous sommes séparés de Dieu, et nous sommes coupables devant lui. Par conséquent, le seul espoir que nous pouvons avoir est de savoir s’il fournit un moyen pour nous d’être réconcilié avec lui-même, et c’est ce qu’il a fait en envoyant son Fils Jésus-Christ pour mourir sur la croix. Christ est mort pour faire l’expiation pour nos péché et de payer la rançon des péchés de tous ceux qui croient en Lui.

C’est par sa mort sur la croix comme sacrifice parfait de Dieu pour le péché et la résurrection de Jésus trois jours plus tard que nous pouvons maintenant avoir la vie éternelle si nous croyons en Lui. Le fait que Dieu lui-même a fourni cela qui expie nos péchés fait partie des glorieuses nouvelles de l’Evangile qui est si clairement déclaré dans 1 Pierre 1:18-21: «sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu »

Autres textes concernant l’agneau

L’Agneau qui a été immolé (Apocalypse 13:8)

L’Agneau qui est au milieu du trône (Apocalypse 7:17)

Un Agneau sans défaut et sans tâche (1 Pierre 1:19)

 


[1] Livre de Guy Athia paru aux éditions « Le Berger d’Israël ». ISBN : 978-2-9531935-1-0

[2] http://evangile-partage.over-blog.net/pages/chapitre_1-5000852.html

L’Agneau qui est au milieu du Trône

Voici l’agneau de Dieu

Lorsque dans l’évangile de Jean, Iochanan Hamatbil, Jean Baptiste, fixait son regard sur Yeshoua qui marchait, il dit : « Voici l’agneau de Dieu » (Jean 1:36). L’Esprit Saint venait de révéler à Jean Baptiste non seulement le caractère du Messie mais aussi son oeuvre sacrificielle.

A l’image de cet animal, Yeshoua est doux, humble de coeur, docile et humainement faible : brutalisé, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche : “comme un agneau traîné à l’abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent : elle est muette ; Lui n’ouvre pas la bouche.”  (Esaïe 53:7). L’expression “Voici” rejoint celle de Pilate “Voici l’homme” : une annonce publique d’un Sauveur bouc émissaire.

Agneau immolé

Avoir le “caractère de l’Agneau” est spécifique aux personnes douces. A ce niveau là, Yeshoua était comme un Agneau : doux et humble de coeur. Mais la particularité de l’agneau n’est pas seulement d’être doux : il y a aussi celle de se laisser égorger sans broncher. Le prophète Jérémie écrivit à son sujet “Moi, j’étais comme un agneau docile, mené à la boucherie” (Jérémie 11:19). L’agneau, par son sacrifice d’expiation est alors “immolé” pour nous sauver”.

Par ce sacrifice de sa vie, Yeshoua a acquis les pleins pouvoirs dans les cieux et sur la terre : pour nous, il porte encore aujourd’hui et pour l’éternité, les “marques de la crucifixion” il est non seulement un agneau immolé, mais il est un agneau qui se tient debout et qui “semblait” immolé.Apocalypse 5:5  ” 5 Mais l’un des anciens me dit : Ne pleure pas ; le lion de la tribu de Judah, le rejeton de David, a été vainqueur : il peut ouvrir le livre et ses sept sceaux ! 6  Alors je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des anciens, un agneau debout, qui semblait immolé.”

L’Agneau qui est au milieu du Trône (Apocalypse 7:17)

On a de la peine à imaginer parmi tous les animaux de la forêt, un agneau qui puisse régner sur les autres en maître. Un agneau qui est au milieu du trône et qui paîtra son troupeau n’est pas d’avantage compréhensible à notre entendement sans quelques mots d’explications.

[13] Et l’un des vieillards prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus? [14] Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. [15] C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux; [16] ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. [17] Car l’agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

Le contexte de la révélation du livre de l’Apocalypse nous situe un peuple qui a été massacré pendant la grande tribulation. C’est le seul endroit dans toute la Bible où il semble possible d’être sauvé (pardon des péchés) en donnant sa vie et en versant son sang : “ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau.” 

A la croix, on sait que le sacrifice sanglant de l’Agneau immolé était suffisant pour le pardon des péchés. Il était dès lors inutile et même blasphématoire de se sacrifier soi-même ou de se mortifier pour gagner encore quelque  faveur de Dieu.

L’Agneau de Dieu dont le sang versé sur les linteaux et les montants des portes des maisons des hébreux à Goshen en Egypte est bien ce Rédempteur du monde qui fut crucifié pour nos iniquités. C’est parce que cet Agneau a été brisé, que le châtiment est tombé sur Lui que nous avons aujourd’hui la Paix – si du moins nous croyons en Lui. “Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin.”(Exode 12:22)

Apocalypse 21:9 “Alors l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint m’adresser la parole et me dit : Viens, je te montrerai la fiancée, l’épouse de l’agneau. 

“Comme un berger, Il fera paître son troupeau, de son bras Il rassemblera des agneaux et les portera sur son sein; Il conduira les brebis qui allaitent.” (Esaïe 40:11)

La deuxième venue du Messie en gloire

A la vue de l’Agneau qui est “au milieu du Trône”, c’est un étonnant retournement de situation que nous voyons apparaître ici lorsque cet agneau qui a été égorgé prophétiquement il y a des milliers d’années se retrouvera bientôt sur un trône pour paître à son tour des brebis et pour les conduire à la Source de la Vie éternelle.

Le Messie Yeshoua est venu une première fois il y a 2000 ans pour souffrir sur la croix et nous racheter de la condamnation éternelle du péché. Ce Messie reviendra de la même manière qu’Il est parti. Il posera ses pieds sur le Mont des Oliviers. Ce Messie est appelé par le prophète Zacharie “Et l’Eternel, mon Dieu, viendra” :

“Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Mashiah ressusciteront premièrement.” (1 Thessaloniciens 4:16)

“4 Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée: une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. 5 Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel; vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d’Ozias, roi de Juda. Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.” (Zacharie 14:4-5)

“9 Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. 10 Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, 11 et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Yeshoua, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel.” (Actes 1:9-11)

Un Messie glorieux et Puissant vient bientôt – à l’improviste – nous délivrer – si du moins nous Lui avons remis notre vie entre ses mains et si nous demeurons fidèles en nous sanctifiant jour après jour.

“Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.” (Apocalypse 22:11)

Ce que fera alors l’Agneau sur le trône est absolument Merveilleux :

“Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. 7 Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. 9 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; 10 tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.” (Apocalypse 5:6-14)

Agneau sans défaut et sans tâche

Les ovins, une merveille de la création divine

Formés dans l’argile, créés à l’image de Dieu, les hommes ont leur image propre dans la nature. Cette image est d’autant plus prophétique que du milieu de ces brebis, sortira un Agneau parfait, pur sans tache ni défaut.

Tous les agneaux, tous les brebis et moutons ne sont pas sans défaut et sans tâches. Le mouton (Ovis aries) est un mammifère domestique herbivore de la famille des bovidés, de la sous-famille des Caprinés et du genre Ovis. L’animal jeune est l’agneau (féminin : agnelle), la femelle est la brebis et le mâle est le bélier. Les caractéristiques innés de ces animaux sont grands.

Si la Bible compare les êtres humains à des brebis, il est presque certain que Dieu a créé les brebis comme  elles sont dans un but précis : celui d’enseigner son peuple. “Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes ; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l’Éternel” (Ezéchiel 34:31)

Extraits de http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouton les moutons nous enseignent merveilleusement. La bible parle d’un agneau sans défaut parce que nous sommes tous des brebis aux yeux de Dieu : “Un Agneau sans défaut et sans tâche” (1 Pierre 1:19). Le Seigneur est venu parmi les siens en acceptant d’être “incarné” dans la chair comme nous tous, pour nous sauver, pour être une brebis destiné à la boucherie, pour nos péchés.

Un travail invisible : celui de la Parole de Dieu en nous

Les moutons sont des mammifères exclusivement herbivores. Ils ne se nourrissent pas de chair d’autrui. Lorsque les moutons paissent, la végétation est mâchée pour former une masse appelée bol, qui, une fois avalé, passe ensuite dans la première chambre: le rumen ; c’est là où fermente le bol par le biais d’une relation de symbiose avec les bactéries, les protozoaires et les levures de la flore intestinale. Le bolus est périodiquement régurgité dans la bouche pour être à nouveau mastiqué et imprégné de salive. Cette régurgitation est une adaptation permettant de faire paître les ruminants plus rapidement dans la matinée, puis de finir de mâcher et digérer leurs aliments plus tard dans la journée. Cela est bénéfique pour les moutons qui doivent paître tête baissée et sont à ce moment-là plus vulnérables aux prédateurs. Les troupeaux alternent plusieurs fois dans la journée ce cycle de préhension de nourriture, et période de digestion. À ce moment, les animaux se regroupent et se couchent pour ruminer. On parle de dépaissance, par opposition au pâturage. Le berger avisé multipliera le nombre de cycles quotidiens, pour améliorer l’efficacité du pâturage.

L’Eau pure de la Vie éternelle

Évidemment, les moutons ont besoin d’une source permanente d’eau potable à leur disposition. La quantité d’eau nécessaire pour les moutons varie avec la saison et le type et la qualité des aliments consommés. Lorsque les moutons se nourrissent de grandes quantités d’herbes fraîches et en saison humide (notamment avec la rosée matinale, les moutons se nourrissant beaucoup dès l’aube), ils ont moins besoin d’eau. Lorsque les moutons sont parqués ou mangent de grandes quantités de foin sec, ils ont besoin de plus d’eau. Les moutons ont besoin d’eau propre, et peuvent refuser de boire de l’eau qui est couverte d’écumes ou d’algues.

Le discernement et la lumière de la vie : près des yeux

La bonne audition des moutons peut être comparée à l’ouverture spirituelle : le discernement. Parmi les nombreuses caractéristiques des moutons ou brebis, notons qu’ils ont une bonne audition et sont sensibles aux bruits artificiels. Ils ont des pupilles horizontales leur permettant une excellente vision périphérique. Avec un champ visuel de 270 ° à 320 ° environ, les moutons peuvent voir derrière eux sans avoir à tourner la tête. Toutefois, les moutons ont une mauvaise perception de la profondeur de champ; des ombres ou des creux dans le sol peuvent leur faire peur. En général, les moutons ont tendance à fuir l’obscurité et aller dans des endroits bien éclairés. Les moutons ont également un excellent odorat et, comme toutes les espèces de leur genre, ont des glandes odorantes juste en face des yeux et entre les doigts. Le rôle de ces glandes n’est pas connu avec précision; celles sur la tête semblent avoir un rôle d’attirance sexuelle; les glandes interdigitales peuvent également avoir un rôle dans la reproduction mais pourraient avoir d’autres utilités, telles que l’excrétion d’un ou de déchets ou servir de marqueur odorant pour aider les brebis perdues à retrouver leur troupeau. Animal prophétique ? Certainement à voir comment il est fait.

Le salut vient des juifs

Notre Sauveur s’est fait chair et il a habité parmi nous, plein de grâce. Il est sorti du peuple juif, d’un peuple prophétique dont le langage est prophétique.

“Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.” (Exode 12:5)

Agneau se dit en hébreu seh שה ou שי vient probablement de sha’ah שאה à travers l’idée d’être emmené pour paître “agneau, menu bétail, brebis”. Cette racine sha’ah שאה est primaire et signifie réduire en ruines, dévaster, ravager, gronder (les eaux), faire du tapage. L’agneau n’est considéré dans le langage hébraïque que comme faisant partie d’un groupe : “élément d’un troupeau collectif”. Un agneau ne cherche pas à être seul. Lorsqu’il est seul ou lorsqu’il quitte le troupeau, alors il est en danger de mort. Les bêtes sauvages ne s’avisent jamais à attaquer un troupeau de brebis qui est regroupé, non seulement parce que les moutons (ou béliers) ont des cornes et se défendent mais aussi parce qu’il y a des chiens de garde et surtout le berger veille. Le loup attend qu’une brebis s’éloigne du troupeau alors il l’attaque. Les moutons deviennent très stressés lorsqu’ils sont séparés du reste de leur troupeau. Pour les ovins, le principal mécanisme de défense est tout simplement la fuite lorsqu’ils estiment qu’un danger a franchi leur distance de sécurité. Ensuite, s’ils se sentent acculés, ils peuvent charger ou ruer. Cela est particulièrement vrai pour les brebis avec des agneaux nouveau-nés.

La communauté juive messianique

Les moutons souffrent d’une réputation bien éloignée de la vérité. Au sein du peuple ovin, pourtant, on joue, on s’aime et on se souvient (suivre sur le lien ci-contre).

On remarque de plus en plus souvent que des églises locales sont des troupeaux qui suivent le Berger, leur Maître Yeshoua tout en méprisant l’autorité instaurée par Dieu : les pasteurs. Ces croyants feraient bien d’analyser comment fonctionne la création de Dieu. Il faut savoir en effet que dans un troupeau, les moutons ont tendance à suivre un meneur qui, le plus souvent, est tout simplement la première brebis à se déplacer. Les moutons établissent une hiérarchie physique avec des animaux à position dominante dans le groupe. Les animaux dominants ont tendance à être plus agressifs envers les autres et se nourrissent habituellement en premier dans les mangeoires. La taille des cornes, surtout pour les béliers, est un facteur important dans la hiérarchie du troupeau. Les béliers avec des cornes de tailles différentes semblent moins enclins à lutter entre eux pour établir une hiérarchie que les béliers avec des cornes de même taille. Une communauté sans pasteur est une communauté qui n’est pas dans la “nature” des choses. Mais il est évident que dans tout groupe, il y a un ou plusieurs meneurs qui ont des cornes plus imposantes, symbole évident de puissance spirituelle plus importante. Sans toutefois les approuver, les “rivalités” entre pasteurs sont choses naturelles, elles se retrouvent dans la nature.

L’intelligence contre l’ennemi

La maturité spirituelle se voit non seulement dans l’enfantement (un bon arbre produit de bons fruits, des âmes sauvées et des disciples) mais aussi dans le comportement face aux monde céleste. Comme les autres espèces pourchassées, les moutons ont tendance à masquer les signes de leur maladie, afin d’éviter d’être la cible de prédateurs. Cet enseignement fabuleux devraient en instruire plus d’un parmi les croyants qui se plaignent trop souvent de leurs bobos ou en accusant à tort le diable – qui ne demande pas mieux. A l’écoute de leurs plaintes, non seulement l’ennemi de nos âmes se réjouit mais pire encore, il se glorifie d’après la confession de nos lèvres ! Si nous voulons glorifier notre Dieu, nous avons à nous instruire de ces animaux merveilleux qui préfèrent se taire afin de ne pas être une cible facile !

Yeshoua, le Rocher de notre salut

Dans toute la famille des ces ovins, parmi toutes les brebis, parmi les béliers, moutons, seul l’agneau pur et sans défaut a comme caractères l’intégrité et la perfection, propriétés de Yeshoua qui est “vrai“, entier“, “complet” avec un sens moral. Tamiym  תמים intègre, sans défaut, entière, sans tache, entièrement, parfaite, presque tout, avec intégrité, la vérité, droit, sans reproche, innocent, sincère.

L’origine racine du mot est tamam תמם  être épuisé, être écoulé, s’épuiser, accomplissement, tomber, expier, disparaître, anéantissement, complètement (achevé), arriver à son terme, achever, entière exécution, destruction, terminer, droiture, dépérir, amasser, éternelles, conçu, finir.

Dans la boucherie, l’agneau est connu pour se laisser faire lorsqu’il sera égorgé. Il se laisse faire sans broncher.

Ce que certains ovins de montagnes nous apportent est très symbolique pour notre salut : ils gambadent de rocher en rocher, ils sautent sur des pentes escarpées. Ils sont solidement attachés à leur Rocher. (…à suivre)

Abri contre la tempête

Lorsque nous sommes dans la tourmente de la vie, le Seigneur est notre sécurité, dans l’adversité Il est un sûr abri au cœur du danger.

« Tu as été un refuge pour le faible, un refuge pour le malheureux dans la détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre la chaleur; car le souffle des tyrans est comme l’ouragan qui frappe une muraille. » (Esaïe 25:4)

Mais le savions-nous, que cette tempête de laquelle nous sommes amenés à nous abriter est non seulement permise par Dieu, mais elle est littéralement “envoyée” par Dieu pour que nous restions attachés à Lui ?

 

L’histoire du peuple hébreu en témoigne. A chaque fois que le peuple bien aimé de Dieu s’éloignait de Lui, Dieu « permettait » qu’une nation païenne étrangère vienne assaillir les 12 tribus d’Israël. Alors, acculé dans la détresse, Il criait à Dieu et Dieu lui répondait.

“Il m’invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.” (Psaumes 91:15)  

“Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai; Avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai.”(Esaïe 65:24)

Ce refuge se dit en hébreu mahasseh ou mahseh  מחסה refuge, abri, retraite. Il  nous abrite non seulement contre la pluie ou l’orage, contre le danger mais aussi selon ce que dit l’hébreu « contre le mensonge et la fausseté ».

La racine primaire hébraïque hacah   חסה indique « se confier », « chercher un refuge », « s’enfuir pour sa protection », « mettre sa confiance en Dieu » et enfin « espérer en Dieu ».

Mais contre quoi devons-nous trouver en Lui, un refuge ?

Contre la tempête zerem (zeh’-rem) זרם pluie, orage, tempête, ouragan, torrents, averse de pluie.

Ce mot vient de zaramזרם une racine primaire du sens de verser, emporter, tomber à verse, inonder, couler, de la puissance de Dieu.

Cette eau vient d’en haut, envoyée depuis le ciel par Dieu Lui-même : en effet, zaram pourrait s’écrire aussi zeh-ram, « celui qui est élevé ».

Les nuages qui renversent la pluie du ciel par torrents sont bien envoyés par l’Eternel. Le Psaume 90 :5 montre encore qui est celui qui emporte, celui qui est élevé. Et qui a été élevé si ce n’est le Messie d’Israël, Yeshoua HaMashiah, le Maître de la création. On trouve le mot ram dans Job 22:12  “Dieu n’est-il pas en haut dans les cieux ? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé (roum même racine que ram) !

« Les nuages versèrent (Zaram) de l’eau par torrents, le tonnerre retentit dans les nues, et tes flèches volèrent de toutes parts. » (Psaumes 77 : 17)

« Tu les emportes (Zaram), semblables à un songe, qui, le matin, passe comme l’herbe » (Psaumes 90 : 5)

Nous avons réellement besoin jour après jour de nous approcher du Dieu Vivant afin qu’il nous donne la pluie du ciel en abondance comme bénédiction et non comme punition pour nous ramener dans le droit chemin. Il est souverain sur le bien comme sur le mal.

Prenons garde de ne pas écouter le Seigneur lorsqu’Il nous envoie des signes de sa Miséricorde de peur qu’Il ne nous dise un jour Alors ils m’appelleront, et je ne répondrai pas; Ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas.” (Proverbes 1:28)

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